Hollande se fait une spécialité tardive de vendeur de Rafales pour redorer son blason bien terni. Le pire c’est que la dorure du blason est à la charge de la France.
Après la vente de rafales à l’Egypte dont le montant de la facture est avancé par la France; un prêt qui ne sera remboursé que dans 5 ou 10 ans ou jamais, il y a eu l’épisode de la vente des rafales à l’Inde. Cela fait 8 ans que les services français discutent avec les services indiens pour un contrat de 126 Rafales en concurrence avec des avions américains. Mais lors de sa visite à l’Elysée le 10 avril dernier, le premier ministre indien, M. Modi, n’a plus parlé que de 36 Rafales … Où sont passés les 90 autres ? Donc le contrat passerait de 126 à 36 Rafales, mais… fabriqués en Inde! Et le contrat ne sera signé que lorsque les modalités de paiement auront été arrêtées… Et depuis les modalités de paiement ne semblent pas avoir encore abouties. Il faut dire que si la discussion sur les, non pas 36 mais, 126 Rafales dure déjà depuis 8 ans, c’est sans doute qu’il n’est pas facile de faire cracher les dollars face à la concurrence américaine, sauf en cas de cadeau… Ce n’est pas tous les jours qu’un pays commande deux navires porte-hélicoptères à la France et surtout qu’il les paie d’avance… Maintenant que François Hollande s’est couché devant l’UE et les USA en refusant la vente des Mistrals, il n’est pas prés de retrouver un pays prés à mettre la main à la poche pour rien et surtout pas la Russie!
A présent voilà que Hollande se félicite comme d’une grande victoire d’avoir conclue un accord avec le Qatar! Le Qatar sans lequel rien ne se ferait en France, du Football aux vins de bordeaux et aux mosquées en passant par les banlieues… Et tous les chantres du socialisme-béat de lorgner sur les pétrodollars qatari qui devraient relancer l’industrie de l’aviation militaire française.
Ô miracle! le Qatar a fait l’aumône à la France de ne pas lui demander ses brevets à la clef du contrat… Mais alors qu’est-ce que cet accord peut bien cacher comme vice ? Eh bien il y en a au moins un, ÉNORME, que Hollande a tenté de dissimuler en vain; le vice tient au fait qu’en relançant hypothétiquement l’industrie de l’aviation militaire il va couler à coup sûr l’aviation civile. En effet, la compagnie qatari d’aviation civile qui bénéficie de coûts en personnel incomparablement plus bas que ceux pratiqués à Air France, va pouvoir venir concurrencer directement les compagnies françaises qui ont déjà bien du mal à s’en sortir. Les personnels d’Air France et de sa succursale low cost, Transavia à peine accouchée au forceps, apprécieront. Ils apprécieront d’autant plus, que se profile le même type de contrat avec l’Arabie Saoudite. Air France qui avait du mal à survivre ne devrait donc pas tarder à recevoir le coup de grâce.
En effet, la prochaine vente de Rafales est déjà annoncée avec l’Arabie saoudite alors que se discute depuis plusieurs mois la possibilité pour l’aviation saoudienne de venir, elle aussi, concurrencer Air France.
Naturellement le chef de l’Etat nous dira comme aujourd’hui, que l’ouverture des aéroports français aux aviations qatari et saoudienne, n’a rien à voir avec la vente des Rafales…
On le voit, François Hollande qui vitupère contre Bachar el Assad au point d’armer et d’encourager les islamistes, sait se boucher le nez quand ça l’arrange. Pour lui les pétrodollars n’ont pas d’odeur alors qu’ ils puent à plein nez la poudre et la mort de l’Etat Islamique.
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