Un drôle de coco
Notons au passage que ce cardinal Francesco Cocopalmerio a appuyé publiquement et de manière répétée le texte du pape Laetitia Amoris ; selon lui cette exhortation autorisait la communion des divorcés remariés. Or apparemment quatre cardinaux et plusieurs évêques ont posé la question au pape du sens de ce texte ; lequel François ne leur a jamais répondu, alors que c’est son rôle. Coco avait d’ailleurs récemment publié un livre à la gloire du pape.
Mais ce cardinal a des relations bizarres. Son secrétaire particulier, pris sur le fait, a été arrêté au Vatican il y a deux mois par la police italienne dans un bâtiment situé sur la droite de la basilique Saint Pierre. Monseigneur Luigi Capozzi, 49 ans, organisait dans cet ancien palais du Saint Office des orgies gays lors de laquelle de la drogue était largement utilisée, principalement de la cocaïne. La presse italienne n’a révélé le scandale que la semaine dernière, ayant reçu des instructions de se taire.
Ce religieux –si on peut dire- est « un ardent supporter du pape François » selon les médias italiens.
De plus, ce lieu est assez fréquenté dans le cadre de réunions, par des hommes d’Eglise de haut rang, et divers dignitaires : présidents de dicastères, des préfets et secrétaires de Curie. À l’époque de Benoît XVI c’était un lieu très tranquille où ce pape aimait travailler. Le bâtiment a une entrée indépendante permettant des activités discrètes ou clandestines. L’entrée principale, place du Saint Office, se situe en territoire italien et ne pouvait donc pas être surveillée par des gardes suisses. Mais en pratique ce coin bénéficie d’une exterritorialité et tout le monde peut y pénétrer discrètement sans contrôle.
Capozzi s’était auto-proclamé « expert en droit canon et en théologie dogmatique ». Pour ne pas se faire coincer apportant de la drogue, il utilisait une belle BMW avec plaques d’immatriculation du Vatican ; ce qui lui évitait les contrôles de la police italienne et les enquêtes sur ses agissements. Cela lui permettait aussi de transporter la cocaïne utilisée lors de ces orgies homosexuelles.
Lors de son arrestation Capozzi était tellement « shooté » que la police avait été obligée de le mettre à la clinique Pie XI pour le faire désintoxiquer. On se croirait revenu au temps des Borgias.
Cette affaire permet de comprendre pourquoi Cocopalmieri estime la fornication compatible avec la fréquentation de la communion. De même, lui et son secrétaire, trouvaient que l’homosexualité comportait des « éléments positifs » ; même si aux yeux de l’Eglise elle est illicite. Il affirma d’ailleurs plusieurs fois que le pape partageait son point de vue sur ces diverses questions.
Infiltrations
Un mémoire expliquant ces faits absolument incroyables, avait été remis à Benoît XVI peu de temps avant sa démission. Écœuré, cela aurait participé à sa brutale décision de se décharger de ses fonctions, se voyant dépassé par les évènements.
En tous cas, sur le site du Vatican, malgré son arrestation Capozzi le 4 juillet figurait encore sur la liste des membres du Conseil Pontifical pour l’interprétation des textes législatifs.
Michael Hichborn, président de l’Institut Lépante aux Etats-Unis, a dit suspecter que Coccopalmerio connaissait ces orgies et qu’au Vatican, il n’était certainement pas le seul. Il pense que depuis 1920, de nombreux infiltrés homosexuels se faisaient séminaristes pour occuper des postes au Vatican. Le but étant de faire apostasier l’Eglise catholique d’un certain nombre de dogmes et de vérités de foi.
Jean-Pierre Dickès
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