L’homme politique américain définit François comme un membre de l’élite globaliste : alors que le pape devrait être un pilier de l’Occident, ses positions sur l’immigration et son dénigrement des mouvements « populistes », comme sa récente déclaration soutenant qu’ils sèment la haine et conduisent à Hitler, font que le pape argentin s’est rangé, affirme le « populiste » Bannon, « du côté des élites et non des petits de la terre » :
« Il doit être encore plus à gauche, ses tentatives pour diaboliser le mouvement populiste en Europe et aux États-Unis sont à mépriser ».
« Parmi ses plus grands échecs, continue l’ex-stratège, en-dehors du plan spirituel et théologique, est celui de s’être rangé avec les élites globalistes contre les citoyens des nations du monde. »
Bannon s’enhardit jusqu’à donner un conseil au pape :
« Si vous voulez cultiver une image médiatique du champion de l’homme qui travaille, très bien ; mais en réalité vous devez être du côté des petits, et non avec les riches et les puissants qui dirigent les Nations Unies et l’Union européenne en faveur de leurs agendas internationalistes aux dépends des petits. »
Avec Steve Bannon, et d’autres qui font la même analyse critique des affinités politiques bergogliennes, l’image de « pape des pauvres » qu’El papa d’Amérique du Sud aime cultiver s’effondre : pour laisser place à une figure de proue de l’élite mondialisme, qui rime avec establishment financier…
Francesca de Villasmundo
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