Face à toutes ces histoires sordides qui explosent les unes après les autres, le pape François a décidé de convoquer du 21 au 24 février 2019 les présidents des Conférences épiscopales pour affronter le thème de « la protection des mineurs ». Cette future rencontre est une réponse pusillanime à la demande de Mgr Chaput et d’autres prélats d’annuler le Synode dédié à la jeunesse qui doit avoir lieu dans moins d’un mois afin de le consacrer à la vie sacerdotale et à la responsabilité des évêques.
La déclaration de Mgr Vigano sur la protection dont des prêtres et des évêques auraient bénéficié n’est donc pas une affabulation ni une conspiration contre El papa argentin. Il y a un problème sérieux et la Rome bergoglienne veut montrer au monde qu’elle l’affronte. Et détourner le regard des fidèles de la véritable nature de ce problème…
La convocation pour février parle simplement de « la protection des mineurs » et évite soigneusement le thème brûlant de l’homosexualité parmi les membres du clergé conciliaire. Le pape et ses collaborateurs insistent à parler de pédophilie quand il est clair que dans la majorité de ces affaires innommables portées au grand jour il s’agit d’attirance homosexuelle et de relations peccamineuses entre des clercs et des adolescents ou adultes masculins. Tel le cas McCarrick avec des séminaristes ou jeunes prêtres dont il est difficile de croire qu’ils se soient livrés à ces pratiques sexuelles interdites par leur état sacerdotal « sans complicité ni déviance » de leur part.
Mais faire ce lien entre homosexualité et « abus sexuel » est strictement proscrit par les hauts prélats romains d’aujourd’hui. Le lobby gay qui est désormais au sommet de l’Église conciliaire couvre ainsi sa propre immoralité en travestissant ces scandales charnels en pédophilie. Plus grave encore, il avance ses pions pour légitimer les actes sodomites à travers l’instauration d’une nouvelle doctrine morale qui sera dans la continuité de toutes les nouveautés conciliaires.
L’Église a capitulé devant le monde lors du dernier concile afin de devenir une religion plus « gentille » et agréable à l’homme moderne et à ses passions bien souvent déréglées. C’est cette capitulation libérale qui a rendu possible ce pontificat bergoglien si imprégné de cet esprit du monde qui aujourd’hui rime avec valeurs arc-en-ciel. Ces mœurs contre-nature dont il ne faut dire aucun mal ni condamner, encore moins interdire, bien plutôt exalter, même au sein du monde chrétien. Depuis 50 ans les hommes d’Église s’alignent sur les diktats du monde moderne et progressiste et ainsi la culture « gay » est entrée dans les séminaires, les diocèses, les paroisses… Triste mais logique conséquence de la corruption de la doctrine, des sacrements et de la liturgie initiée par Vatican II.
Francesca de Villasmundo
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