C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. (Évangile Jean 1/21)
Le 4 octobre au Vatican, le pape a fait organiser un raout avec des Indiens de l’Amazonie ; il y fit une déclaration à la fois syncrétiste (toutes les religions méritent d’exister : air connu depuis la réunion à la mosquée du Caire) et panthéiste (Dieu est dans tout, c’est le culte à Gaïa). Après que François ait planté un chêne, les cardinaux se sont regroupés pour faire leurs dévotions d’adoration à la déesse Pachamama avec les Indiens, quelques Blancs et un moine ; disposés en rond, ils se sont prosternés devant des totems éparpillés à terre sur une couverture bariolée de signes bizarres. L’ensemble a été rapporté ensuite dans une barque vers la magnifique église de Santa Maria in Traspontina très proche du Vatican ; le pape et les cardinaux se sont disposés autour de cette barque pour prier ensemble. La couverture multicolore utilisée dans le jardin du Vatican était déployée au pied de l’autel, lui-même recouvert d’un filet fabriqué à la main; d’autres filets arc-en-ciel étaient visibles dans le sanctuaire. Le rituel à la statue de Pachamama – la «Terre nourricière» – a été célébré une fois de plus après que les objets éparpillés dans les jardins du Vatican aient été rapportés en procession ; puis ont suivi des danses rituelles. Une jeune indienne a été portée en triomphe dans la barque. On la retrouvera dansant au milieu de l’allée centrale de l’église encouragée par des battements de mains rythmées par le public. Un grand poster avait été disposé sur le côté. Il représentait une Amazonienne la poitrine dénudée, tenant son bébé contre elle du bras gauche et de la main droite allaitant une fouine.
Le fait que la statue de Pachamama ait été vénérée ainsi qu’un personnage phallique, rappelle sans nul doute le culte des idoles. Le nom de Pachamama, déesse de la terre-mère, est à rapprocher de la mélopée à Pachacamac (dieu péruvien) accompagnant Tintin qui doit être brûlé vif par les Incas.
N’ayons pas peur des mots. Un chat est un chat et une cérémonie vénérant des idoles est une cérémonie païenne à laquelle un certain nombre de prélats a participé ainsi que le pape lui-même. Passons le ridicule de ces prélats se prêtant à une comédie de cette nature dans un lieu consacré du catholicisme. Scandalisés, des chrétiens sont entrés dans l’église la nuit, ont récupéré cinq idoles en bois et les ont jetées dans le Tibre. Ils ont même fait une vidéo complète de leur exploit.
Parmi les adorateurs d’un jour, se trouvait le Cardinal Baldisseri qui avait été nonce apostolique au Brésil entre 2002 et 2012. Il ne pouvait pas ignorer que les tribus amazoniennes pratiquaient des sacrifices d’enfants. Il n’a pipé mot. Or c’est en 2007 que le parlement brésilien avait légiféré pour interdire l’infanticide au sein des tribus indiennes. Sandro Magister affirme dans sa publication des 9 et 10 octobre que certains prélats au nom de l’œcuménisme acceptent ces infanticides. Ne rien dire, c’est être complice de ces tueries.
La lecture de la Bible nous apprend ceci : quand le peuple de Dieu adopte les coutumes morales ou cultuelles des païens ou bien qu’il vénère des idoles, les pires malheurs le frappent. Ce sera le Déluge, les exils en Égypte, à Babylone, la destruction de Sodome et Gomorrhe, celle du temple de Jérusalem et la diaspora. L’avenir est sombre pour le monde entier.
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