On ne se lasse pas de suivre progression de la propagande LGBT / Queer dans ce pays et de constater sa pénétration dans le monde dit intellectuel et universitaire….
Les bons apôtres nous expliquent maintenant – face à l’émotion suscitée dans la population – que la théorie du genre n’existe pas : c’est un fantasme propagé par une droite ultra minoritaire sectaire, réactionnaire extrémiste–antisémite-catholique-islamiste-antirépublicaine…
Ah ! J’ai oublié “ le qualificatif qui tue” (?) ressassé à loisir par le quatuor de l’infamie idéologique et de la répression (Valls, Taubira, Peillon, Nadjat-Belkacem) : « haineuse ! »
La théorie du genre n’est pas enseignée en milieu scolaire, c’est bien connu :
il n’y a que les enseignants qui l’ignorent !
Les ABCD de l’éducation avaient déjà laissé la porte ouverte à des allusions scolaires plus que licencieuses.
Cette “ théorie du genre qui n’existe pas” (ses ramifications, ses objectifs politiques et sociétaux, le lobby féministe lesbien qui l’anime) avance masquée et s’implante dans le monde socio-éducatif à travers la propagande associée à « la-lutte-contre-les-stéréotypes- sexués » et aux programmes de “santé reproductive” édictés par l’OMS et les directives européennes.
Nous avons vu combien que l’Education Nationale tient à sortir de la tête des gens que cette théorie existerait et serait diffusée en milieu scolaire !
C’est sans doute pourquoi, vu le nouveau scandale, les recteurs d’Académie se confondent en circulaires pour arrêter la distribution d’une brochure qualifiée d’éducative intitulée « Le genre en image » :
une brochure qui n’existe évidemment pas !
Mais l’affaire est déjà largement diffusée dans le monde universitaire
Nous avons déjà …une sommité du genre (je n’ai pas résisté au plaisir de la faire celle-là !) : Marie Hélène Bourcier !
Ancienne élève de la Maison de Légion d’Honneur (!), normalienne de Fontenay en lettres modernes, elle sévit jusqu’ici comme maître de conférence à Lille III.
C’est la grande « complice intellectuelle » d’une autre sommité dans le genre : l’espagnole Beatriz Preciado dont elle a traduit nombre d’ouvrages en français.
Béatrix Préciado, est la compagne de l’ancienne prostituée devenue écrivain€, critique cinématographique de films porno, et réalisatrice du film « Baise moi » Virginie Despentes. Elle “enseigne” déjà à Paris VIII…
[]En décembre 2013, Préciado s’est illustrée par ses déclarations fracassantes en s’opposant aux limitations de l’avortement – promulguées par le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy – dans un texte intitulé « déclarer la grève des utérus » (sic !).
Elle y appelle les femmes à « [s’affirmer] en tant que citoyens entiers et non plus comme utérus reproductifs. Par l’abstinence et par l’homosexualité, mais aussi par la masturbation, la sodomie, le fétichisme, la coprophagie, la zoophilie… et l’avortement » et à « [ne pas laisser] pénétrer dans nos vagins une seule goutte de sperme national catholique. » (sic !)
Le ton est donné !
Cette théorie vise à différencier sexe (mâle/femelle) et genre (masculin/féminin) par rapport à une société qui tendrait à considérer comme “anormaux” les individus qui ne se situent pas dans la normalité d’une hétérosexualité perçue comme naturelle et innée : le genre découlant du seul sexe acquis à la naissance.
Fortement influencée par les travaux de Gloria Anzaldúa, Eve Kosofsky Sedgwick et Judith Butler, la théorie queer s’appuie à la fois sur l’idée féministe selon laquelle la sexualité est une partie essentielle de la construction du soi, sur les études gays/lesbiennes du social et sur la nature construite des actes sexuels et des identités.
Fondée dans la “déconstruction”, la théorie queer ne prend plus en compte le sujet « lesbien » ou « gay », puisque toutes les catégories sociales sont dénaturées et réduites au seul discours[].
De ce fait la sociologie et la théorie queer en arrivent à être inconciliables du point de vue méthodologique et épistémologique.
D’aucuns reprochent à juste titre à cette théorie sa logorrhée pseudo-scientifique s’appuyant sur un jargon obscur qui se veut “technique”.
Là, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on a oublié Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement… » !
Mais cette théorie va plus loin : par le refus de toute référence à des idées de “normalité”, elle fait voler en éclat les distinctions éthiques traditionnelles, et c’est bien son but !
Ainsi pour la théoricienne du queer Camille Paglia, le concept « queer » englobe les transsexuels, les sadomasochistes, les sexualités marginalisées (voyeurisme, nécrophilie, sadisme sexuel, frotteurisme et fétichisme)… j’en passe d’encore moins avouables !) et les “paraphilies” – considérées de ce fait comme reconnues et assumées, donc comme légitimes – telles… l’inceste ou la pédophilie, voire…la zoophilie !
(« Paraphilie » remplace donc aujourd’hui le terme de « perversion sexuelle » objet classique de réprobation, considéré maintenant comme… péjoratif, voire à connotation négative sur le plan moral !)
Ainsi, le sigle GLBT classique s’enrichit : maintenant complété par la lettre I pour inclure les personnes « intersexuées » et la lettre Q pour inclure « queer et/ou en questionnement », il devient: LGBTIQ
Voilà de quoi Marie Hélène Bourcier se revendique aujourd’hui théoricienne et propagandiste en France !
Auteur reconnu dans le milieu, les titres de sa trilogie « Queer » se passent de commentaires :
- . (dir.), « Q comme Queer » Lille, GayKitschCamp (QuestionDeGenre/GKC), 1998.
- « Queer Zones, Politique des identités sexuelles, des représentations et des savoirs », Paris, Balland, coll. « Le Rayon », 2001. Réédition augmentée ( !) chez Editions Amsterdam, Paris, 2006.
- avec Suzette Triton (dir.), « Parce que les lesbiennes ne sont pas des femmes… autour de l’œuvre de Monique Wittig », Paris, Éditions gaies et lesbiennes, 2002.
- « Queer Zones 2, Sexpolitiques », Paris, La Fabrique, 2005.
- Collectif. Cahiers du genre no 45 :Les fleurs du mâle: masculinités sans hommes. L’Harmattan. 2008.
- « Queer Zones 3, Identités, cultures et politiques », éditions. Amsterdam, 2011
Marie Hélène Bourcier est aussi apologiste du (?) transsexuel(le) Beatie, juive américaine aujourd’hui naturalisé israélien qui a accouché là en tant qu’homme !…
http://jssnews.com/2011/09/13/israel-un-homme-enceinte-accouchera-dici-novembre/
Outre son poste de maître de conférences, l’Université de Lille III lui a confié la responsabilité pédagogique d’un nouveau master « genre et inter-culturalités » en 2015.
(On se demande bien vers quel cursus professionnel cela conduira !)
Se définissant comme « butch » (c’est-à-dire lesbienne adoptant les codes vestimentaires et comportementaux masculins), Marie Hélène Bourcier a été membre des « Maudites femelles », un groupe de « Bondage, Domination, Sadomasochisme ».
Tout un programme !
Elle organise également des ateliers « drag kings » pour « apprendre aux femmes à se transformer en hommes ».
Sa dernière trouvaille est de demander maintenant l’interdiction de la mention du sexe, masculin ou féminin, (codé 1 ou 2) sur les cartes de sécurité sociale !
C’est vrai qu’on comprend les difficultés de vocabulaire auxquelles se heurtent ces brillant(e)s théoricien(ne)s – au moins dans la langue française qui n’a pas de genre neutre – pour expliciter la situation…
D’autant que rien n’indique que le choix qu’ils – qu’elles – choisissent à un instant donné (ouf ! Pour les conjugaisons on n’a pas encore de souci…) soit définitif !
On voit tout de suite la difficulté qui va en résulter : comment opter entre les « hemmes » et les « fommes » ?
Cornélien comme débat !
Quelle horreur que ce vocabulaire sexiste, rétrograde, antisémite, etc! (Déjà vu plus haut…)
C’est sans doute pourquoi la post-formule “TIQ” précédemment évoquée, pourrait aussi se traduire par « queer en questionnement »…
Et pour questionner… cela questionne !
La réflexion « post porn »
Marie-Hélène Bourcier a ainsi introduit la “réflexion post-porn” dans le milieu académique français.
Elle le décrit comme: « L’émergence d’un mouvement et d’une esthétique post-pornographique (post-porn) à la fin du vingtième siècle qui constitue une critique de la raison pornographique occidentale. » (sic !)
Bref si on la suit bien il y a donc une “raison pornographique” !
Après la raison pure et la raison pratique… (Kant au secours), BHL va exulter…
On imagine sans peine que l’Université parisienne n’ait pas alors hésité à se doter d’une spécialiste reconnue de la question !
Aussi, après Paris VIII et Beatriz Preciado, pour ne pas rester en reste, Paris IV a recruté une sommité italienne pour porter la bonne parole du post-porn auprès des étudiants franciliens : Rachèle Borghi (déjà maître de conférence à Rennes II) !
Selon elle : « Le post-porn rompt avec tous ces binarismes, afin de mettre l’accent sur la dimension politique du genre et de la sexualité et de l’extraire de la sphère privée dans laquelle elle est habituellement reléguée ».
Il s’agit de détruire le repère de la différence homme-femme par la multiplicité des « genres » mis en scène pornographiquemnt.
Dans ses exposés, Rachele Borghi invite son auditoire à porter spécifiquement attention à l’anus pour les pratiques sexuelle comme « laboratoire de pratiques démocratiques car la pratique anale n’a pas de connotation sexuée ! » (sic !)
L’enseignement de la justification de la dépravation dogmatisée et politisée qualifiée de « Pratique démocratique » !
(Certes, nous savons tous que la “démocrassie” c’est vraiment de la m… , mais on n’a pas besoin de nommer et de payer un professeur d’université pour s’en convaincre!…)
Et cela ne s’arrête pas là : l’originalité des interventions de Borghi, c’est qu’elle se déshabille progressivement…pour finir nue à la fin de son exposé, de son exhibition!!!
Les photos ci-dessus sont des captures d’écran d’une vidéo d’un de ses cours de 2014, hélas disparue aujourd’hui, suite du grand nettoyage en cours sur le net…
On y remarquera qu’elle enlève d’abord sa culotte, avant de s’installer à son bureau!
Les lecteurs courageux (!) regarderont par curiosité cette autre vidéo, fort semblable d’ailleurs anatomiquement, qui semble avoir pour l’instant( !) échappé à la grande lessive d’internet…
http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/rachele-borghi-post-porn-et-40039
Ce qui est sûr, c’est que de telles exhibitions amèneront effectivement au moins un questionnement des étudiants sur la valeur de l’inclination personnelle et sur l’esthétique dans les rapports sexuels…
Certes, tout le monde ne peut pas postuler au Crazy Horse, ou être sosie de Sophia Loren, mais il y a vraiment des cas où le fait de masquer son anatomie procède seulement de la charité la plus élémentaire…
« Cachez ce sein que je ne saurai voir » n’est plus là de l’hypocrisie, mais simplement la manifestation d’une exigence esthétique!
Claude Timmerman
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