En notre ère nihiliste où les grandes œuvres littéraires ou musicales du passé sont censurées pour déviance par rapport à la pensée unique contemporaine ou revisitées aux couleurs des non-valeurs post-modernes, permettez-nous de réécrire la fameuse tirade de Shakespeare en son célèbres Hamlet : « Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark. »
En Notre Temps post-conciliaire, « il y a quelque chose de pourri dans le royaume de… la néo-Église » ! Car quand elle ne loue pas la venue des migrants, la nouvelle Église accueille les couples homosexuels…
En Italie, une tragédie en montagne devient l’occasion d’une profession de foi en la vie des invertis… dans l’église des funérailles !
Un couple de jeunes homosexuels, Alex et Luca, 21 ans tous les deux, en vacances à Ferrara di Monte Baldo, dans le nord de la péninsule, sont morts ensemble dans leur sommeil dans la nuit du 2 janvier dernier. Ils ont été intoxiqués par du monoxyde de carbone qui s’est dégagé de braises qui se consumaient dans un seau dans leur chambre.
Vivant ensemble, mourant ensemble, ils ont été enterrés ensemble, devant Dieu et devant l’Église… avec la bénédiction de leurs curés. Célébration d’un couple gay grâce à un seule célébration de funérailles !
« Où est le problème s’ils sont homosexuels ? »
demande le prêtre don Mariano Lovato, le modérateur de l’unité pastorale de la ville d’Arzignano où ont eu lieu les funérailles dans l’église Saint Jean-Baptiste.
« Ce sont deux jeunes qui sont morts et comme chrétiens ils ont droit à des funérailles eux-aussi, comme tous les chrétiens. Les parents les ont demandées et nous, nous respectons la volonté des familles. Puis comme ils sont morts dans le même accident, c’est juste faire ainsi. Quand deux personnes meurent dans le même accident, bien souvent on fait les funérailles ensemble. De plus l’église de San Bartolo, celle de la communauté d’Alex, est décidément trop petite. »
Les respectifs curés des deux jeunes n’ont émis, eux-aussi, aucune opposition à ces funérailles communes qu’ils ont d’ailleurs concélébrées.
« Voyez-vous, nous ne regardons pas cette particularité »,
explique encore don Mariano Lovato.
« Je ne vais pas critiquer, juger. Ce sont deux vies qui ont disparu. Ce sont des tragédies qui impliquent les vies de jeunes, qui concluent de manière imprévue leur existence. Pour nous chrétiens, il y a seulement la prière. Que croyez-vous ? Que ces ont les premières funérailles d’homosexuels que nous faisons ? J’ai fait tant de funérailles de personnes homosexuelles, connues ou non. Ce sont deux jeunes hommes, et il est juste qu’ils aient des funérailles eux-aussi. »
Et ensemble par-dessus le marché…
L’argutie du prêtre, modérateur paroissial, est une belle démonstration du renversement total des valeurs, des hiérarchies, de la perte de toute notion du sens du péché, de l’état de grâce, de la vie publiquement scandaleuse, dans une Église conciliaire toujours plus conciliante avec les modes arc-en-ciel. Ce que Dieu veut ne compte pas, seul importe la volonté des familles. La doctrine catholique est mise au rebut au nom d’une sensiblerie qui prétend que « tout le monde il est gentil, il est beau », qu’« on ira tous au Paradis »…
« Les armes de Satan, c’est la sensiblerie
C’est censément le droit, l’humanitairerie »,
chante Péguy dans sa majestueuse Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc.
Francesca de Villasmundo
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