Samedi matin 4 juin 2016, le pape François a reçu en audience privée, au Palais apostoliques, Mozah bint Nasser al-Missned, la deuxième des trois épouses du cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, l’ancien émir du Qatar, et la mère de l’émir actuel, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani.
Cette rencontre « très cordiale » d’après le père Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican, – il semble que toutes les rencontres des uns et des autres avec François soient toujours « très cordiales »-, avait pour but d’informer François des développements éducatif et social, au niveau national et international, et dans les zones de conflits. En effet, Mozah bint Nasser al-Missned est présidente de la Qatar Foundation for Education, Science and Community Development.
Mais cette rencontre qui surtout a permis au détenteur du Siège apostolique romain de témoigner, à nouveau, des ses sentiments islamophiles, au nom de la paix mondiale.
« Nous devons être comme l’olivier : musulmans et chrétiens, nous sommes frères pour la paix. Nous avons la même racine. » a affirmé François en donnant à la mère du cheikh, outre un exemplaire en arabe de son encyclique Laudato Si, la médaille avec l’Olivier de la paix qui « nous rappelle la guerre, la division entre les peuples. » A quoi Mozah bint Nasser al-Missned a répondu : « L’olivier croit dans le monde arabe et en Occident » en remettant au pape un précieux manuscrit arabe du XVIIIe siècles des Évangiles en soulignant : « C’est la grande preuve de la collaboration des religions au cours des siècles. » Au cours de siècles ? Voilà une universitaire bien ignorante ! Si ce n’est plutôt de sa part de la propagande œcuménique à la sauce musulmane, pour nous faire accroire que l’islam a toujours été une religion de paix…
Quand on sait que le petit émirat du Qatar est, d’après la plupart des spécialistes du terrorisme et des guerres au Moyen-Orient, un des financiers des différents groupes de rebelles syriens luttant contre le régime de Bachar al-Assad et, par la suite, un des financiers de l’État islamique, persécuteur de chrétiens ; quand on sait que cette petro-monarchie, pas spécialement respectueuse des droits de l’homme si chers au pape argentin, pratique l’esclavagisme, l’exploitation des travailleurs pauvres, pourtant si aimés du cœur bergoglien; et quand on sait que cet état du golfe persique fraye avec le Salafisme, islamisme radical, dénommé fondamentalisme religieux, si honnis, du moins quand il est soi-disant catholique, par François, on est surpris des paroles si élogieuses du pontife à cette seconde épouse musulmane du cheikh qatari !
Vraiment, quand François rencontre les grands milliardaires de ce monde, qu’il est suave avec eux, qu’il est « cordial ». Et quand ils sont riches et musulmans, alors là, ils sont frères ! Étonnant pour un pape de l’Église catholique, qui se dit avant tout ami des « pauvres » ! Ce sont les contradictions bergogliennes de ce pape conciliaire révolutionnaire…
Francesca de Villasmundo
http://www.courrierinternational.com/article/2014/09/30/le-club-med-des-terroristes
http://www.fdesouche.com/514735-comment-le-qatar-finance-lemergence-de-lislamisme-radical
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