Il avait déclaré ne pas vouloir entendre parler d’une interview du 14 Juillet à l’ancienne. « S’il y a bien une chose que je ne regrette pas d’avoir supprimée, c’est cette forme d’interview télévisée ! C’est un exercice qui avait fini par s’user avec le temps. Cela prenait trop d’importance sur les cérémonies militaires. Les journaux ne retenaient que les petites phrases… » expliquait-il, il y a peu.
Sauf que finalement il a changé d’avis : deux journalistes bien en cour, de ces flagorneurs qui filent doux devant le pouvoir en place, Léa Salamé et Gilles Bouleau, étaient conviés mardi dans la salle des fêtes de l’Elysée pour un entretien télévisé classique et bien rodé, d’où toutes questions hautement sensibles étaient d’office exclues.
Coronavirus, chômage des jeunes, impôts, réforme des retraites, masques, défense de Darmanin, chloroquine, écologie, caméras piétons pour lutter contre les dérapages policiers, Macron, en mode politiquement correct et démagogue, a parlé de tout et de rien, sauf de l’insécurité quotidienne qui ne cesse de croître et de l’autorité défaillante de l’Etat dans « les cités perdues de la République », comme les appelle J-M Le Pen, livrées à la racaille et aux caïds, si ce n’est à une religion aux sourates violentes.
Pourtant s’il y a une catégorie où le chômage est inexistant et les embauches à la hausse, c’est bien la délinquance ordinaire et brutale : en 10 jours, une femme gendarme de 26 ans, Mélanie Lemée, a été tuée volontairement par un délinquant récidiviste, Yassine ; un chauffeur de bus, Philippe Monguillot, décédé vendredi dernier, après avoir été tabassé à mort à Bayonne par des racailles, Mohamed C., Mohammed A., Moussa B. et Sélim Z. ; un pompier blessé par tir à balle réelle de 22LR à Etampes lors d’un guet-apens orchestré par des jeunes dont les médias taisent l’origine ethnique.
Et pas une seule question des journalistes sur cet ensauvagement des banlieues et de la société française par une minorité puissante et agissante…
L’entretien du 14 juillet de Macron, ce n’était qu’un exercice rodé d’occultation médiatique et de propagande macronienne.
Francesca de Villasmundo
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