Lorsque des journalistes et caricaturistes au service du mondialisme sont tués dans un attentat à Paris, le monde suspend sa respiration durant des jours. La nouvelle monopolise les médias du monde entier. Le fameux « je suis charlie » fait le tour du monde et la classe politique ne se lasse pas d’exploiter l’émotion soulevée par l’affaire. Mais lorsque 148 étudiants chrétiens du Kenya sont méthodiquement assassinés au nom d’Allah avec des procédés sadiques, uniquement parce que chrétiens, le fait n’est cité dans la presse guère plus que comme une nouvelle comme les autres. Pourtant comme ailleurs, dans d’autres tueries en Afrique noire, le trie abominable entre chrétiens et musulmans a été méthodique. Une Shoah chrétienne en somme! Le vandalisme dans un musée par l’Etat Islamique en Irak a créé davantage d’émoi que cette tuerie.
Voici quelques précisions sur les problèmes d’immigrations musulmane au Kenya chrétien qui sont dans la trame de cette affaire et qui pourtant devrait nous rappeler que partout les pays chrétiens sont en voie de libanisation et pas seulement la France ou l’Europe, mais l’Afrique aussi, dans le silence des médias et des grandes consciences:
L’indignation des blogueurs [à propos de la tuerie de Garissa] est parfaitement légitime: personne n’organise de grandes marches ni d’activités de commémoration, personne ne dépose des milliers de bouquets devant les ambassades du Kenya, personne n’arbore dans un deuil silencieux la pancarte « Je Suis le Kenya », sans oublier de faire un selfie avec.
Et si parfois on pouvait entendre à l’égard des caricaturistes français « c’est de leur faute à ces provocateurs blasphémateurs », même les fanatiques religieux les plus invétérés n’ont rien à reprocher aux étudiants kényans. Les défunts étaient chrétiens, c’est tout.
Rappel des faits. Quatre islamistes armés du groupe extrémiste somalien des Shebab ont pénétré dans la matinée du 2 avril dans une résidence de l’université de Garissa. Les étudiants ont été pris en otage, interrogés un par un, forcés à citer le Coran, les musulmans ont été relâchés, les autres — exécutés. Au total, 148 personnes ont été abattues — pratiquement tous des étudiants âgés entre 18 et 23 ans.Les forces de sécurité kényanes ont mis plusieurs heures pour prendre le contrôle du campus. Les terroristes ont été éliminés.
L’exécution d’étudiants sans défense est une vengeance pour la participation de l’armée kényane aux opérations spéciales contre les islamistes somaliens. Garissa se trouve dans l’est du Kenya, dans une province frontalière avec le Somalie. Cette ville abrite le centre du diocèse de l’Eglise catholique romaine (près de 80% des Kényans sont chrétiens). Cependant, la plupart des habitants de Garissa sont d’origine somalienne [donc musulmans] et considèrent cette ville comme la leur, et non kényane. (Lire l’article en entier…)
Les Somaliens sont à 100% (ou quasiment) musulmans, depuis des années maintenant, en Somalie, « la chasse aux chrétiens est ouverte« :
Pour les personnes rationnelles ou dotées de compassion, il s’agit d’un acte barbare et d’un crime contre l’humanité. Les musulmans qui l’ont commis, eux, n’ont fait que suivre le coran et les hadiths. (Source)
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