En réaction à l’exécution barbare des chrétiens éthiopiens par l’Etat islamique, le gouvernement éthiopien a dénoncé et condamné cet acte odieux. Ce mercredi à l’appel du pouvoir en place, des milliers d’éthiopiens sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement. Entre leurs mains on pouvait lire des pancartes ayant des écrits suivants : « l’EI n’est pas l’Islam » ou « notre paix et notre unité ne seront jamais brisées par les extrémistes » En clair, les manifestants visaient à canaliser l’émotion et la colère suscitées par cette décapitation, rapporte l’AFP.
La foule a commencé à se rassembler au petit matin pour converger vers Meskel Square, la place centrale de la capitale éthiopienne.
Cette exécution qui a beaucoup choqué tout le pays a amené le gouvernement à décréter trois jours de deuil national à partir de mardi 21 avril 2015.
Face à Anteneh Tefera, un jeune manifestant criait : «Nos frères ont été assassinés. Le gouvernement doit faire quelque chose. Leur sang n’est pas le sang d’animaux »
Le porte-parole du gouvernement, Redwan Hussein, assure que si l’Ethiopie n’a pas pour l’instant l’intention de rejoindre la coalition militaire contre l’Etat islamique, Addis-Abeba va continuer à combattre les islamistes sur d’autres fronts, à commencer par les shebabs somaliens contre lesquelles de nombreux soldats éthiopiens sont déjà déployés au sein de la force de l’Union africaine.
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