Les provocations de Paul McCarthy continuent de susciter la controverse. Sa « chocolaterie » installée à la Monnaie de Paris laisse pantois.
Emmanuelle Lequeux, journaliste au Monde, écrit : « Ketchup et mayonnaise sont pour lui (…) métaphores du sang et du sperme. Quant au chocolat, il n’est pas le premier à faire l’analogie avec la merde, ultime tabou qu’il s’amuse à déjouer.«
Ce qui n’empêche pas Chiara Parisi, directrice des programmes culturels de la Monnaie de Paris, de porter aux nues « un artiste qui lutte jusqu’au bout pour ses idées« .
Des déclarations aussi consternantes nous amènent à lire avec d’autant plus de sympathie le communiqué d’Alain Escada, président de Civitas :
Le prétendu art contemporain : le démasquer, s’y opposerSamedi, l’hôtel de la Monnaie de Paris, monument historique construit sous Louis XV pour abriter une institution fondée en l’an 864 et devenue un établissement public industriel et commercial (EPIC), a inauguré en ses murs une exposition d’art contemporain dans le cadre de la Fiac (Foire internationale d’Art contemporain). Pas n’importe quel art contemporain. Il s’agit pour l’hôtel de la Monnaie de Paris d’accueillir Paul McCarthy et ses “sculptures” sordides et obscènes inspirées de “jouets sexuels”.Auparavant, Paul McCarthy s’était illustré en érigeant son “sex toy” gonflable place Vendôme, présenté comme un « sapin de Noël » géant alternatif. Fort heureusement, un acte de résistance à ce mauvais goût avait dégonflé l’infâmie. Tandis qu’un communiqué de Civitas rendait hommage à la ou les personne/s ayant mis fin à cette mascarade, François Hollande, président de la République, affirmait “être du côté de l’artiste souillé dans son œuvre”. En terme de souillure, il suffit pourtant de consulter l’article assez complet qu’Olivier Berruyer du site les crises.fr a consacré à Paul McCarthy pour comprendre que la souillure est le fonds de commerce de ce soi-disant artiste. Si François Hollande se souciait véritablement de l’Etat qu’il prétend gouverner, c’est l’honneur souillé de la France qu’il devrait défendre. Autrefois la France était un phare dans le domaine des Arts et des Lettres. Désormais, elle n’est plus que le terrain d’exposition des turpitudes de quelques esprits dépravés portés au pinacle.Les médias nous ont aussi appris que si Paul McCarthy n’a rien vendu pendant trente ans, il a aujourd’hui parmi ses acheteurs le richissime homme d’affaires François Pinault. Avec l’aval de la fausse gauche et de la fausse droite, l’une comme l’autre esclaves du veau d’or et se vautrant dans la décadence, Paul McCarthy peut donc tranquillement exposer ces “plugs anaux” (dixit Le Monde) et autre “Père Noël un peu queer” (toujours selon le quotidien de Pierre Bergé) dans l’enceinte d’un monument historique.Nul doute que s’il prenait à quelqu’un l’idée saugrenue d’organiser une telle exposition dans un lieu historique de la Pologne, de la Hongrie ou de la Russie, il ne faudrait que quelques heures pour que quelques centaines, voire quelques milliers, de gens décidés, viennent empêcher un tel naufrage de l’intelligence. Malheureusement, les quarante dernières années ont émasculé la volonté des hommes de France pour qui la vertu de force ne signifie plus rien si ce n’est l’incompréhension.Pour enrayer ce déclin, il ne suffit pas de protester mais il importe plus que jamais de former les intelligences au discernement. C’est pourquoi Civitas vient d’éditer un numéro de sa revue qui analyse les mécanismes provocateurs de ce qui nous est présenté comme l’art contemporain. Un dossier d’une quarantaine de pages est intitulé “Le prétendu art contemporain : le démasquer, s’y opposer”. On y trouvera notamment :– une réflexion philosophique sur l’Art et le Beau, par l’Abbé Renaud de Sainte-Marie;– une analyse de la consécration du subjectivisme à travers le prétendu art contemporain;– une réflexion profonde sur ce que c’est qu’être artiste, par le peintre contemporain Guillaume Le Baube;– un entretien avec la journaliste Anne Brassié.Commandez, lisez et diffusez cette revue afin de remettre en place les idées et de lutter contre la supercherie qui consiste à faire passer les “performances” les plus répugnantes pour des œuvres artistiques.Alain Escada, président de Civitas
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