Plein de bonnes vérités! Très intéressant, à écouter jusqu’au bout!
Le député UMP Jacques Myard, ainsi que trois autres parlementaires (dont Gérard Bapt, député PS), se sont rendus cette semaine en Syrie pour une mission d’information « personnelle » (non-officielle) ; mercredi, ils ont pu rencontrer le président syrien Bachar Al-Assad. En France, les journalistes et les politiciens ont abondamment réagi à ce voyage organisé en toute indépendance du gouvernement et notamment du Quai d’Orsay, et ces réactions ont été globalement négatives, quoique peu argumentées.
On a ainsi pu entendre le Premier Secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis déclarer sur RTL : « Bachar el-Assad n’est pas un dictateur autoritaire, c’est un boucher ». Un analyse à couper au couteau, indigne des fonctions de Premier Secrétaire du Parti Socialiste qu’il occupe. Toujours sur RTL, il a également indiqué que Gérard Bapt allait être sanctionné.
Ces réactions sont d’autant plus consternantes que ce séjour pourrait être l’occasion d’une reprise du dialogue avec Damas par les autorités françaises. Nous avons donc souhaité interroger Bassam Tahhan, témoins privilégié de la préparation de ce voyage détonnant.
Il est temps pour les autorités françaises de faire leur chemin de Damas… Au pratique comme au figuré…
L’organisateur de la visite, Bassam Tahhan, professeur de lettres arabes, spécialiste du monde arabo-musulman, raconte les dessous inavoués voire interdits de ce voyage. Les quatre parlementaires ont été apparemment envoyés en avant-garde pour préparer le terrain avec la bénédiction du gouvernement, si on l’entend bien.
Jacques Myard l’avait déjà laissé entendre lors de son interview à ITélé.
Il n’y a que le premier pas qui coûte. Les imprécations de Hollande, Valls et les autres ne sont là que pour amuser la galerie et pour n’avoir pas trop l’air de reconnaître qu’ils ont armés les djihadistes pour être obligés aujourd’hui d’avaler leur chapeau – (comme pour le Donbass) – afin de préserver ce qu’il est encore possible, des intérêts français en Syrie…
« Assad n’est pas un dictateur », dit-il, mais on sert la main à de véritables dictateur comme le roi d’Arabie saoudite ou l’émir du Qatar. On fait l’accolade à des membres des frère musulmans qu’on reçoit à l’Elysée. » etc.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
Achetez vos livres sur MPI
Vous faites travailler ainsi des libraires français et soutenez MPI
PORT à 1 cts A PARTIR DE 64 € D'ACHAT !
Retrouvez votre librairie sur livres-et-idees.com
avec plus de 10.000 références !