Si le gouvernement Macron, via son falot ministre de la Santé, Olivier Véran, voulait maintenir une situation anxiogène et de crise sanitaire, et les mesures tyranniques afférentes, il ne s’y prendrait pas mieux, tout semblant fait dans les couloirs ministériels et élyséens pour empêcher les médecins de véritablement soigner les malades du Covid-19.
La dernière info en date sur le front de l’hydroxychloroquine est tout aussi aberrante que les précédentes prises par Veran and Co : vendredi dernier, l’Agence du médicament a refusé au professeur Raoult d’étendre l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19.
Selon l’IHU, une recommandation temporaire d’usage (RTU), -qui donne accès au remboursement-, a été déposée récemment pour formaliser les prescriptions mais c’est bien cette demande qui vient d’être refusée par l’Agence du médicament. « Cela nous pose problème en termes d’approvisionnement », prévient-on à l’IHU où l’on n’écarte pas un risque de rupture de stock. « Ce qui nous choque, c’est que pendant que l’ANSM et le ministère de la Santé refusent une RTU, elles organisent parallèlement la distribution gratuite du remdésivir dont la toxicité rénale est bien connue et l’efficacité contestée. On ne comprend pas ce deux poids, deux mesures. Mais on va continuer à se battre pour poursuivre notre mission hospitalière », explique-t-on à l’IHU. Un « deux poids deux mesures », a réagi Didier Raoult sur Twitter après ce refus, accusant l’ANSM de favoriser l’antiviral remdesivir (Gilead) au détriment de l’hydroxychloroquine.
Le président LR de la région Sud Paca, Renaud Muselier, a immédiatement dénoncé l’initiative dans un courrier adressé au ministre de la Santé Olivier Véran, dont Le Figaro révèle le contenu dans un article publié le 23 octobre :
« “Cette décision est révoltante à plus d’un titre. À partir de lundi, les équipes de cet institut exceptionnel ne pourront plus soigner les patients selon le protocole appliqué depuis mars 2020. Est-ce à dire que vous choisissez de priver des médecins de faire leur devoir, de soigner leurs patients ?”, interroge Muselier, en rappelant au ministre que les médecins de l’IHU “ont prêté le serment d’Hippocrate comme les autres” et “ont fait plus de 10 ans d’études comme les autres”.
Le président de la collectivité régionale marseillaise souligne également l’histoire de l’IHU et quelques éléments chiffrés des actions locales de cette structure contre le Covid 19. “Depuis le début de la crise, 8990 patients ont été suivis à l’IHU, dont 5.807 ont été traités avec le protocole Hydroxychloroquine/Azythromicine, pour 30 patients décédés. 155.000 personnes ont été testées depuis le début de la crise, ce qui fait de Marseille l’un des plus grands sites de dépistage d’Europe, pour la première vague”, poursuit Muselier dans sa lettre, avant de formuler une “question grave” : “Allez-vous laisser cette agence décider des soins prodigués dès lundi par des praticiens hospitaliers, des professeurs de médecine dépendant de la Faculté de médecine de Marseille, nommés par le Ministère, et ceci en totale contradiction avec les principes fondamentaux de la médecine ?”
Le président de la région a confirmé au Figaro son intention de mener ce combat “jusqu’au bout” et n’a pas écarté l’hypothèse d’une réaction énergique au sein même de l’IHU, dès lundi si les choses devaient rester en l’état. »
Quant au professeur Raoult, il a rétorqué en publiant une nouvelle vidéo où il révèle les chiffres d’une étude parisienne qui donne raison à son traitement.
🔺France, 26 Octobre: « Dans cette étude parisienne sur plus de 5000 patients, les gens traités par HCQ et AZT étaient dans un état plus grave, ils sont morts moins souvent et sont sortis plus tôt de l’hôpital que les autres » (Pr Raoult – IHU Marseille) pic.twitter.com/q7znuzPtLN
— Biobiobiobio (@biobiobiobior) October 26, 2020
Alors, les ténors du gouvernement ont beau nous répéter à satiété qu’ils sont « en guerre » contre le Covid-19, il semblerait qu’en réalité, ils préfèrent faire la guerre à une solution médicale performante qu’au virus lui-même… Le problème c’est qu’en attendant, pour lutter contre le virus, ils ne trouvent comme solution faussement « médicale » que l’instauration de mesures toujours plus liberticides qui détruisent l’économie française. A se demander si leur véritable objectif n’est pas celui-là ?
Francesca de Villasmundo
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