Comme on va le voir, le pape argentin sait en user diablement bien :
«Souvent, ce sont les médias eux-mêmes qui utilisent des stéréotypes négatifs en parlant des migrants et des réfugiés. Il suffit de penser à l’emploi incorrect des termes par lesquels ils qualifient les migrants et les réfugiés. Combien de fois entend-on parler de « clandestin » comme synonyme de migrant. Cela n’est pas correct ; c’est une information qui part d’une base erronée et qui incite l’opinion publique à élaborer un jugement négatif. »
a-t-il affirmé péremptoirement, le 28 mars dernier, à la revue du ministère de l’Intérieur italien “Libertà Civili”. Pourtant que le pape le veuille ou non, ceux qu’il ne veut appeler que « migrants ou réfugiés » sont avant tout des clandestins entrés illégalement sur le territoire européen. Il est certain que le mot clandestin exprime l’illégalité de l’arrivée de ces étrangers alors que le mot réfugié, mot bisounours à la mode, favorise l’idée que c’est un impératif moral absolu d’ouvrir les portes à tous ces pauvres gens…
Tout l’entretien est un plaidoyer larmoyant, en novlangue bien entendu, pour l’immigration et l’invasion : devant la faillite de l’intégration et assimilation des générations précédentes, la seule réponse du pape consiste à préconiser toujours le même accueil, les mêmes portes ouvertes, les mêmes ponts à construire. Le rêve d’un monde métisse et fraternel le dispute chez lui à l’illusion d’une immigration porteuse de bienfaits multiples à l’Occident :
«Si elles sont gérées avec humanité, les migrations offrent une opportunité de rencontre et de croissance pour tous, a expliqué le pape argentin. Nous ne devons pas perdre le sens de la responsabilité fraternelle. La défense de l’être humain ne connaît pas de barrières ; nous sommes tous unis pour vouloir garantir une vie digne à chaque homme, chaque femme, chaque enfant, contraint d’abandonner son pays. Aucune différence de croyance ne peut aller contre cette volonté, bien au contraire. C’est précisément dans ces situations que nous prouvons que nous sommes des frères qui, chaque jour, œuvrent à la construction du bien, du même bien. Si la même union était adoptée par les gouvernants des différents pays, alors serait-il sans doute possible d’accomplir des pas plus concrets au niveau global pour les migrants et les réfugiés. »
Afin de montrer à la face du monde à quel point les « migrants » sont sa priorité humanitariste, le pape François confirme sa propre implication dans le nouveau dicastère qu’il a créé pour le « Service du Développement Humain Intégral » :
« Les millions de migrants, de réfugiés, de personnes déplacées et de victimes de la traite d’êtres humains ont besoin d’une attention toute particulière. C’est pourquoi j’ai décidé de m’occuper personnellement d’eux, du moins pendant un certain temps, et j’ai placé cette section sous ma dépendance directe. »
Sur ce sujet des migrants, le pape François, pour mieux relayer ses propos immigrophiles, mélange sans complexe les genres et les différentes immigrations et émigrations qui ont façonné le monde occidental. Il ne fait, par parti pris idéologique, aucune distinction entre l’émigration italienne ou irlandaise dans le Nouveau Monde anglo-saxon ou latinos et l’invasion actuelle du Vieux Continent par des peuples et populations en grande partie professant le credo mahométan universaliste, et de coutumes et mœurs totalement étrangères et inintégrables à la civilisation, à la culture et à la religion chrétienne de l’Europe :
«Je pense que les pays européens, comme bien d’autres pays qui ont fait l’expérience directe de l’immigration comme de l’émigration, doivent savoir tirer profit de leur passé. Comme ce fut difficile, dans la période de l’après-guerre, pour des millions d’Européens, de devoir partir, souvent avec toute leur famille, et de traverser l’océan pour se rendre en Amérique latine ou aux États-Unis !
Cela n’a pas été une expérience facile pour eux non plus. Ils ont souffert d’être considérés comme des étrangers, venus de loin et sans aucune connaissance de la langue locale. Le processus d’intégration n’a pas été facile, mais il a toujours abouti avec succès !
Il est donc important d’être conscient de la contribution qu’apportent les migrants dans le pays où ils arrivent. Les Européens ont beaucoup contribué à la croissance de la société d’outre-océan. L’histoire est la même. L’échange mutuel des cultures et des connaissances est une richesse et, comme telle, elle doit être valorisée. Comme je l’ai dit le 1er novembre, de retour de mon voyage en Suède, nous ne devons pas être effrayés, car l’Europe s’est formée au long d’une intégration continuelle de cultures, de multiples cultures. (…) Quand nous parviendrons à considérer les migrants comme un enrichissement pour notre société, alors nous serons capables de pratiquer l’accueil véritable et nous réussirons à leur donner ce que nous avons jadis reçu. » déclare-t-il.
Et puisque l’immigration est une chance pour l’Europe selon lui, il ne faut donc pas être étonné qu’il veuille privilégier le regroupement familial, pourtant une des lois les plus mortifères pour l’identité européenne, la survie des peuples et la sécurité des nations du Vieux Continent, et incontestablement une pompe aspirante favorisant le Grand Remplacement:
« La dimension familiale du processus d’intégration ne doit absolument pas être négligée, affirme François. Voilà pourquoi je me sens en devoir de réaffirmer la nécessité de politiques capables de favoriser et de privilégier les regroupements familiaux. »
La pape François s’affiche encore une fois comme un fossoyeur de l’Europe et de ses peuples et un allié des mondialistes tels Soros ou Atalie.
Francesca de Villasmundo
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