Durant l’audience d’hier matin jeudi 8 mars accordée à la Commission Internationale Catholique pour les Migrations, ONG étroitement unie au Saint-Siège, El papa argentin est, à nouveau, intervenu pour réclamer un pacte global sur les réfugiés et une migration sûre dans une optique foncièrement mondialiste : ni frontières ni obstruction ne doivent exister face au nomadisme contemporain au nom du droit qu’aurait chaque individu de la terre à s’installer où il veut, quand il veut, comme il veut…
Dans son registre de prédilection, cette défense des « migrants », nouvel apostolat du christianisme social, il use et abuse des clichés du langage marxiste, « pour libérer les opprimés, les exclus, et les esclaves d’aujourd’hui » déclare-t-il, moyens efficaces pour toucher la corde sensible de l’auditoire, et du public mondial par ricochet, et anesthésier la capacité de résistance des peuples à l’invasion… Qui voudrait, en effet, être considéré un opposant à la libération des « esclaves » et des « opprimés » ?
Arguant donc d’une mission libératoire, fruit peut-être dans sa tête de la théologie de la libération sud-américaine, le pape François a préconisé
«un dialogue ouvert et sincère avec les gouvernants, un dialogue qui fait trésor de l’expérience vécue, de la souffrance et des aspirations du peuple, pour rappeler chacun à ses responsabilités ».
Peuple ici est à considérer dans une unité primordiale, le peuple originel d’avant le péché, sans distinction de races, de nations, de continents, un Peuple Unique et Abstrait : n’avait-il pas affirmé, il y a quelques années, que « le peuple est une catégorie mythique » ?
« Les processus engagés par la communauté internationale vers un pacte global sur les réfugiés et un autre pour une migration sûre, ordonnée et légale, représentent un espace privilégié pour réaliser un tel dialogue »
a souligné encore le pape. Or il faut le savoir que ces pactes encensés par l’actuel hôte du Vatican, ont été élaborés en septembre 2016 par l’Assemblée générale de l’ONU avec une ligne directrice résolument immigrationniste et mondialiste : favoriser les migrations, le déplacement des peuples, la société multiculturelle globale, tout en renforçant « la gouvernance globale sur la migration mondiale », tels en sont les axes principaux. Auxquels il faut rajouter « la lutte contre le racisme et la xénophobie », termes génériques et trompeurs servant à masquer un combat politique contre les opposants à cette société mondiale melting-pot.
Le pape a conclu en encourageant la Commission à s’engager dans ces processus afin de trouver « ces nouvelles voies préconisées par la communauté internationale ».
Que les Italiens, à la suite des pays de l’Est, aient exprimé leur ras-le-bol de l’invasion migratoire, François n’en a cure : sa pensée en la matière n’a pas bougé d’un iota. Il est et reste un immigrophile convaincu qui fait le jeu des mondialistes, no-borders et financiers apatrides… pour le plus grand malheur DES peuples !
Francesca de Villasmundo
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