Aussi, à l’occasion de la célébration prochaine de la fête bouddhiste de Vesakh qui commémore trois événements de la vie de Bouddha, sa naissance, son « illumination », et sa mort, le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux s’est donc fendu d’une déclaration écologiste et syncrétiste en union avec la pensée écolo-bouddhiste. « Bouddhistes et chrétiens : favorisons ensemble une éducation écologique ». En somme, comment se servir de l’écologie pour imposer une vision inter-religieuse du monde !
Encore une fois, voici une déclaration pontificale inter-religieuse où pas une seule fois le nom de Jésus n’apparaît. Plus insolite, le mot même de Dieu y est absent alors que le Vatican moderne aime pourtant à rappeler que nous avons selon lui, mais pas selon la saine théologie catholique, tous le même Dieu sous des appellations différentes. Est-ce pour ne pas froisser la sensibilité religieuse de nos « frères » bouddhistes qui ne croient en aucun dieu ? Ce ne serait pas surprenant pour une Église conciliaire qui aime à témoigner de son respect égalitariste et démocratique pour toutes les opinions religieuses mondiales, quitte à oublier son propre Dieu !
Déclaration inspirée par l’encyclique Laudato Si et le dogme du réchauffement climatique, élaboré par les officines mondialistes et repris par le Vatican, elle se veut écologique, en défense de la Maison commune et de l’environnement. La solution proposée par le Conseil pontifical du dialogue inter-religieux et son président, le cardinal Jean-Louis Tauran, pour préserver la Terre est tout sauf catholique :
« Si les déserts extérieurs se multiplient dans le monde, c’est parce que les déserts intérieurs sont devenus si amples, la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure. (…) Chrétiens et bouddhistes, nous devons travailler pour affronter le thème d’une spiritualité écologique. L’accélération des problèmes environnementaux globaux a fait croître l’urgence de la coopération inter-religieuse. L’éducation à la responsabilité envers l’environnement et la création d’une « citoyenneté écologique » demandent une éthique écologique vertueuse qui ait le respect et prenne soin de la nature. C’est une nécessité impérieuse que les fidèles de toutes les religions dépassent leurs limites et s’unissent dans la construction d’un ordre social écologiquement responsable basé sur des valeurs communes. »
Les mots sont lâchés : c’est un nouvel ordre social accoquiné avec une nouvelle spiritualité, tournée non plus vers Dieu, vers la conversion au seul et unique vrai Dieu, mais centrée sur l’écologie que la Rome moderniste, relativiste, évolutive pentecôtiste, et syncrétiste , propose à l’humanité à travers cette déclaration inter-religieuse. De la spiritualité théocentrique de la chrétienté, on est passé à la spiritualité anthropocentrique moderne, pour atteindre les sphères de la spiritualité écolocentrique de l’ère New Age !
Spiritualité nouvelle et non-chrétienne, unificatrice de l’humanité, qui fait l’unanimité chez les leaders religieux mondiaux, -lequel oserait ne pas vouloir sauver la Maison commune que tous les bien-pensants prétendent en danger de mort!-, pour sauver « notre Mère la Terre », pour reprendre les mots du pape François dans son encyclique écologique, expression chère également aux Bouddhistes : ce n’est ni plus ni moins que le culte païen revisité de Gaïa, la déesse Terre, pour mieux imposer la dictature du climat.
Décidément, le monde conciliaire, sous couvert de bien, « libérer l’humanité des souffrances causées par les changements climatiques » écrit le cardinal Tauran, est le meilleur allié des mondialistes de toute sorte qui veulent imposer un ordre social nouveau, un meilleur des mondes !
Pourtant, les maux modernes que sont le consumérisme, le matérialisme, l’individualisme, l’avidité des choses terrestres, dénoncés à juste titre par le pape François, qui ont un impact sur la détérioration de l’environnement mais surtout, et c’est ce qu’il oublie de dire, sur la chute de nombreuses âmes en enfer, ne disparaîtront pas avec l’instauration d’une nouvelle spiritualité écologique universelle couplée avec « un ordre social écologiquement responsable basé sur des valeurs communes ».
Utopie d’un monde meilleur déjà condamnée par Saint Pie X dans sa célèbre lettre dite « sur le Sillon », du 25 août 1910 : « Non, la civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est : c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et de la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : Omnia instaurare in Christo. »
C’est le retour à la civilisation chrétienne, aux commandements de Dieu, qui sont la base du respect des choses crées, à un catholicisme intégral, qui seul apportera un renouveau à ce monde en décomposition avancée spirituelle et naturelle.
Francesca de Villasmundo
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