Les ingérences des lobbies lgbt pour promouvoir leur modèle anti-naturel de la famille au cours de cet événement international mis sous l’égide du pape François n’ont pas manqué ni des préparatifs ni des supports de communication édités par l’Église d’Irlande. Des photographies de duo homosexuels sur les brochures publiées à l’invitation du jésuite gay-friendly James Martin, en passant par une reconnaissance implicite dans les programmes officiels des unions des invertis, cette IXe Rencontre mondiale des familles se range résolument du côté de la déconstruction du modèle familial traditionnel voulue par les apprentis-sorciers de l’idéologie du « genre ».
A quelques jours de l’ouverture de cette manifestation qui, au vu de l’axe sexuellement correct suivi ne pourra être que calamiteuse, la pression arc-en-ciel pour obtenir « droit de vie » au sein du monde familial catholique s’accentue et se fait politique par le biais de revendications communautaristes émises par le gouvernement irlandais très coloré.
Le premier ministre homosexuel irlandais d’origine indienne, Leo Varadkar, et trois de ses ministres ont décidé de demander au pape François, qui sera présent à Dublin, de reconnaître l’équivalence des ‘unions’ homosexuelles aux familles traditionnelles et de reconsidérer la phrase « seuls les couples hétérosexuels peuvent former des vraies familles ». Et puis, tant qu’ils y sont, ces ministres pédants et ignorants de la doctrine catholique réclament également la suppression du célibat ecclésiastique.
Le pontife et le premier ministre se rencontreront au château de Dublin. Leo Varadkar, très actif pour favoriser l’avortement et le « mariage » des invertis en Irlande, a affirmé aux journalistes qu’il exposera au papa argentin « sa vision de la société et du gouvernement »: il prévoit notamment d’étendre le concept de famille « à chaque sorte de forme différente » et d’y inclure « les familles guidées par des parents de même sexe ».
Le ministre de l’Enfance et de la jeunesse Katherine Zappone soutient ces mêmes positions. De son côté le ministre de la santé Simon Harris, très virulent contre l’enseignement de l’Église par rapport à la contraception, ne veut pas perdre l’occasion de cette visite pontificale en Irlande pour clamer que « la religion ne déterminera plus la politique sanitaire et sociale de notre pays ». Quant au ministre du patrimoine et du Gaeltacht d’Irlande Josepha Madigan elle prévient qu’elle demandera au pape François d’abolir le célibat ecclésiastique.
Mais on a envie de dire à ces politiciens irlandais :
« De quoi vous mêlez-vous ? Vous si sourcilleux sur la séparation de l’Église et l’État, comment vous permettez-vous d’exiger des changements de la doctrine catholique ? »
Malheureusement c’est tout le paradoxe de Notre Temps post-concile : alors que l’Église conciliaire, par faiblesse œcuménique et stupidité libérale, a abandonné son devoir de conseil et de regard sur les politiques des États, la suffisance des laïcards au pouvoir, tout au contraire, a pris de l’envergure avec la bénédiction des ecclésiastiques modernes : ils osent ainsi aujourd’hui sans complexe dicter leurs desiderata communautaristes divers et variés au Suprême pontife lui-même ! Expression ultime de la conjuration anti-chrétienne dans toute sa plénitude…
Francesca de Villasmundo
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