A l’occasion de la clôture de la première Année de la vie consacrée lancée par le pape François, le cardinal Joao Braz de Aviz, préfet de la Congrégation des religieux, a accepté de répondre aux questions d’un journaliste du Service Informations Religieuses, Riccardo Benotti.
Considérant les difficultés et la crise des vocations que connaissent différents ordres, congrégations et instituts religieux, le cardinal a évoqué la situation des Franciscains de l’Immaculée :
« Question : Beaucoup de personnes sont troublés par les nouvelles relatives à des pactes scellés avec le sang, marques au fer rouge…
Cardinal Braz de Aviz : Nous sommes en train de travailler avec ténacité, parce que les dérèglements sont sérieux. Le terrible vœu dans le sang a été dissous par le pape François. Stefano Manelli a été éloigné. La question économique est dans les mains de la magistrature italienne. La formation a été confiée à l’Université Pontificale et aux centres reconnus. Il y a trois commissaires qui sont en train d’aider l’Institut dans un parcours de normalisation. Cela adviendra seulement quand il y aura un changement. Mais tous ne sont d’accord.
Nous sommes confiants que quelque chose bougera. Ce qui est certain, c’est que Stefano Manelli ne pourra plus rester. »
Sous l’instigation des progressistes et des médias du système, une véritable dynamique avec laquelle est en train de se diffuser cette accusation contre Stefano Manelli, le fondateur de l’Institut, dans le but patent de détruire et révolutionner les Franciscains de l’Immaculée, est en place.
Le père Manelli parle de calomnies, son avocat, Maître Tucillo, d’un véritable complot. D’une présupposée coercition sur la volonté des sœurs pour les obliger à rester au couvent, accusation infondée qui a été abandonnée, les détracteurs de l’Institut se lèvent contre les pénitences corporelles et acétiques adoptées librement pas les religieux et religieuses mais qui, incompréhensibles aux anti-cléricaux, deviennent objet de scandale. Ils les considèrent des châtiments et corrections perverses infligés par le père fondateur.
C’est le journal Il Corriere della Sera qui a été péché, en novembre 2015, une ancienne sœur qui leur aurait révélé que Stefano Manelli les contraignait à des vœux avec des pactes de sang et marquages au fer rouge. Une enquête par la justice italienne est en cours. On est donc étonné que le cardinal Braz de Aviz ait accepté ce témoignage de l’ex-religieuse comme définitivement véridique. Et qu’il ait obtenu, en tant que préfet de la Congrégation des Religieux, sans enquête plus approfondie, que le pape rompe ces vœux. D’après les nombreux témoignages de frères et sœurs vivant en paix leur vocation religieuse dans l’ordre, aucune mortification extraordinaire corporelle ne leur a jamais été imposée par le père Manelli. Tous les gestes extraordinaires en ce sens qui auraient pu avoir lieu ne furent que des actes de fidélité à l’Église et d’Amour du Christ, librement accomplis.
Il est étonnant également que le cardinal brésilien ait oublié que la règle pénitentielle de l’ordre franciscain est exigeante depuis des siècles. Que le monde ne comprenne pas cela, que les médias conformistes et bien-pensants crient au scandale et s’insurgent contre des sacrifices consentis volontairement, n’est pas une raison pour blâmer le père fondateur de l’avoir respectée et inscrite dans les fondements de son Institut.
Enfin, il est totalement anormal que le cardinal Aviz ne tienne pas compte, des dénonciations pour calomnies présentées par l’avocat du père Manelli auprès du procureur de la République italienne et du rejet par le tribunal de l’accusation d’escroqueries et d’escroc tenue envers le père fondateur de l’Institut.
Il est certain que le fait de croire et soutenir toutes ces accusations, sans tenir compte des nombreux témoignages positifs envers Stefano Manelli, fait passer les Franciscains de l’Immaculée, ordre florissant, attaché à la messe tridentine et souhaitent vivre selon l’inspiration traditionnelle de l’Église, comme un repaire de sectateurs, de pervers et de criminels pour le plus grand plaisir de tous les détracteurs de l’Église et de tous les progressistes, ecclésiastiques en tête, haineux envers tout ce qui de près ou de loin, s’éloigne de la doctrine issue du Concile Vatican II et se rapproche de la Tradition bi-millénaire de la Sainte Église catholique.
Il est à souhaiter que cette campagne de calomnies alimentée par les médias et répercutée par des hommes d’Église, hostiles à la Tradition et peut-être aussi jaloux du charisme et de la réputation de sainteté du Père Manelli, prenne fin rapidement même si une telle persécution convient à un véritable disciple de saint François et Padre Pio : « Si on me persécute, vous serez persécutés aussi. Si je fais l’objet de médisances, préparez-vous à recevoir le même traitement. » a dit le Seigneur et « Ne craignez pas vos persécuteurs car Dieu dévoilera leurs méfaits au jour du jugement, et possiblement même avant. »
Francesca de Villasmundo
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