L’Eglise conciliaire n’en finit plus de s’enfoncer dans le rejet de la doctrine catholique et de la morale naturelle. L’une des dernières déclarations en date est celle du cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay, dans le quotidien « The Indu » :
« J’ai réfléchi sur la question de savoir si l’Église devrait être plus accueillante envers les membres de la communauté LGBT, il y a déjà un certain temps. J’ai rencontré des groupes et des associations de personnes LGBT et j’ai beaucoup de compréhension pour eux. Je ne veux pas qu’ils se sentent ostracisés et c’est la raison pour laquelle je me suis exprimé publiquement en faveur de l’abrogation de l’article 377 du Code pénal. […] Personnellement, je pense que l’homosexualité ne devrait pas être criminalisée […] Peut-être que c’est Dieu qui a fait don de cette orientation à certaines personnes et c’est pour cette raison qu’elles ne devraient pas être mises au ban de la société ».
Inutile de préciser qu’aucune réprobation, même minime, n’est venue de la part du Vatican, d’autant plus que les positions de cet archevêque de 70 ans sont connues et affichées depuis bien longtemps. Il est vrai que la COP21 semble avoir plus d’importance aux yeux du pape François que la doctrine catholique…En réalité la prose issue du Synode sur la famille dans la Relatio post disceptationem de 2014, voulu et dirigé par le pape, ne disait pas subtentiellement autre chose :
« Accueillir les personnes homosexuelles
50. Les personnes homosexuelles ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne : sommes-nous en mesure d’accueillir ces personnes en leur garantissant un espace de fraternité dans nos communautés ? Souvent elles souhaitent rencontrer une Église qui soit une maison accueillante. Nos communautés peuvent-elles l’être en acceptant et en évaluant leur orientation sexuelle, sans compromettre la doctrine catholique sur la famille et le mariage ? » [1]
« 51. La question homosexuelle nous appelle à une réflexion sérieuse sur comment élaborer des chemins réalistes de croissance affective et de maturité humaine et évangélique en intégrant la dimension sexuelle : elle se présente donc comme un défi éducatif important. L’Église affirme, par ailleurs, que les unions entre des personnes du même sexe ne peuvent pas être assimilées au mariage entre un homme et une femme. Il n’est même pas acceptable que l’on veuille exercer des pressions sur l’attitude des pasteurs, ou que des organismes internationaux soumettent les aides financières à la condition d’introduire des lois s’inspirant de l’idéologie du gender. » [1]
« 52. Sans nier les problématiques morales liées aux unions homosexuelles, on prend acte qu’il existe des cas où le soutien réciproque jusqu’au sacrifice constitue une aide précieuse pour la vie des partenaires. De plus, l’Église prête une attention spéciale aux enfants qui vivent avec des couples du même sexe, en insistant que les exigences et les droits des petits doivent toujours être au premier rang. »[1]
Rappelons simplement les paroles de Saint Paul :
« Ne savez vous donc pas que les injustes n’hériteront pas du Royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas ! Ni les débauchés, les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les pédérastes, ni les voleurs, ni les accapareurs, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les filous n’hériteront du Royaume de Dieu. » (1 Corinthiens VI, 9-10).
[1] https://press.vatican.va/content/salastampa/fr/bollettino/pubblico/2014/10/13/0751/03037.pdf
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