Les lecteurs de Médias Presse Info se souviennent peut-être de cet article expliquant que le Cardinal Raymond Burke, ancien archevêque de Saint Louis (Missouri) avait été limogé de la Congrégation des Evêques en raison notamment de ses positions conservatrices. Il lui était reproché essentiellement de clamer à tous vents que les politiciens catholiques ayant voté en faveur de l’avortement ne pouvaient plus s’approcher de la Sainte Communion. Cela concernait par exemple Hillary Clinton, intermittente du catholicisme, et surtout Nancy Pelosi, porte-parole du gouvernement américain. Mais aussi des dizaines de politiciens de tous bords. Idem pour ceux qui se déclaraient en faveur de l’homosexualité.
Le Cardinal Burke malgré la sanction dont il a fait l’objet, récidive et va plus loin encore. Dans une interview publiée à l’origine en polonais par Polonia Christiana magazine, il déclare sur cette question : « Le prêtre qui refuse de donner la Sainte Communion fait un acte premier de charité en aidant la personne concernée à éviter de faire un sacrilège et en protégeant les autres fidèles du scandale… Ces personnes sont en état de péché grave. Ce n’est pas une affaire de punition mais de discipline». Il a rappelé le Droit Canon 915 qui précise que tout fidèle qui persiste dans un péché grave ne peut recevoir la Communion.
Le cardinal réitérera cela dans divers médias comme lifesitenews aux Etats Unis, Catholic voice en Irlande, Catholic Servant de Minneapolis et surtout EWTN. Il s’agit d’une télévision catholique internationale qui émet dans les principales langues au monde.
Par ailleurs le cardinal Burke a conjointement dénoncé la politique anticatholique d’Obama. Il a signalé exactement les mêmes items que nous connaissons en France : promotion de l’avortement, de l’euthanasie, l’éducation sexuelle des petits enfants, la fécondation in vitro, l’idéologie du gender, l’homosexualité. Aucun président au monde n’avait autant fait pour détruire le mariage et la famille. Un tel ensemble était inimaginable aux Etats-Unis il y a quarante ans, a expliqué le cardinal. Pourtant cela était prévu dans le fameux slogan de campagne électorale d’Obama : « Change we can believe in. » Oui nous pouvons croire au changement. C’est exactement ce qu’avait dit Hollande avant d’être élu. Ne pas avoir conscience de tout cela est mortel, a conclu le cardinal.
Jean-Pierre Dickès
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