🇮🇷 🇺🇸 L’assassinat du général iranien #Soleimani la nuit dernière marque une nouvelle et grave étape dans la dégradation des mœurs internationales. ⬇️ #Trump #Daesh #WWIII #Iran
— Hervé Juvin (@HerveJuvin) 3 janvier 2020
➡️ Les assassinats ciblés et le terrorisme d’état nous font sortir du droit de la guerre, cette conquête de la civilisation européenne, et régresser vers les temps barbares ou chacun prétend avoir dieu, le bien ou le droit de son côté. #Trump
— Hervé Juvin (@HerveJuvin) 3 janvier 2020
Quoi qu’on pense du régime iranien, le meurtre du général #Soleimani par les Etats-Unis est un viol du droit international lourd de conséquences qui devrait être unanimement condamné. Que dirait-on si n’importe quel autre pays assassinait le représentant officiel d’un autre Etat?
— Dion Jack (@DionJack2) 3 janvier 2020
Des vices, une régression « vers les temps barbares où chacun prétend avoir dieu, le bien ou le droit de son côté » que Maurice Bardèche avait déjà condamnés dans son magistral ouvrage Nuremberg (Nuremberg ou la terre promise – Nuremberg II ou les faux monnayeurs), ce tribunal de vainqueurs qui a ouvert la voie a un nouveau droit international où les instances dîtes inter-nationales dictent le Bien et le Mal, et où l’Amérique est étroitement associé à l’idée du Bien :
« Le 20 novembre 1945 s’ouvrait en Allemagne le procès de Nuremberg. Alors les vainqueurs sont devenus les porte-parole de la Conscience universelle. Cette « juridiction internationale » – dont le ressort est toujours limité aux pays faibles ou vaincus – ouvrait ainsi l’ère d’un « univers élastique » où les lois peuvent changer au gré des vainqueurs ou des puissants. Elle effaçait aussi « le patient travail d’intégration de la prédication du Christ au droit romain » : « Tous les préceptes de conduite qui avaient cours jusqu’ici ont été écartés et à leur place a été établi l’esprit de vengeance de la loi mosaïque. »
Lire Nuremberg, c’est comprendre le changement de paradigme qui a mené au monde actuel, c’est comprendre ce qui fonde l’acceptation de l’abandon de souveraineté des nations au profit d’instances internationales, l’acceptation de devenir citoyen du monde, d’un monde où tout le monde est partout chez soi « et qu’ils ont appelé la Terre promise ». Maurice Bardèche (1907-1998), beau-frère du poète assassiné Robert Brasillach par la justice gaullienne, est un écrivain et biographe français, agrégé de lettres. Spécialiste du XIXe siècle, il enseigna à la Sorbonne et à l’Université de Lille. » (résumé du livre par l’éditeur Kontre Kulture)
Francesca de Villasmundo
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