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Dans un acharnement qui a toutes les allures d’une vendetta personnelle, la présidente de la Chambre – surnommée “la hyène” sur les réseaux sociaux – a réussi le tour de force de faire de Donald Trump le seul Président de l’histoire des Etats-Unis à subir deux tentatives de destitution au cours d’un même mandat.
La première destitution avait été votée par la Chambre il y a un an, peu avant le déclenchement de la “pandémie” du Covid. Mais le Président était resté en poste car le vote du Sénat avait été négatif.
La démarche de Nancy Pelosi n’aboutira pas plus cette fois-ci, pour une question de calendrier : le leader de la Majorité, le sénateur Mitch McConnell, a indiqué qu’il ne convoquerait pas le Sénat avant le 19 janvier, c’est-à-dire la veille de la date de l’inauguration. Quoiqu’opposé à Trump, il se sentait tiraillé et avait besoin d’écouter un débat contradictoire pour éclairer son vote. C’est pourquoi il avait déclaré que :
« Compte tenu des règles, des procédures et des précédents du Sénat qui régissent les procès pour destitution du Président, il n’y a tout simplement aucune chance qu’un procès équitable et sérieux puisse se conclure avant que le Président élu Biden ne prête serment la semaine prochaine”.
Il n’y a donc guère de chances qu’une éventuelle destitution aboutisse alors que le Président Trump est encore en fonction.
Ce dernier ne s’était, du reste, pas montré particulièrement ému du dernier coup de griffe de la présidente de la Chambre, l’estimant sans conséquence pour lui. Il était en revanche préoccupé par l’effet désastreux de cette chasse aux sorcières sur l’unité du pays.
Nancy Pelosi s’était déployée tous les sens pour le faire destituer, dix jours avant la fin présumée de son mandat.
Dimanche dernier, elle avait adressé un message, accompagné d’un texte de résolution, aux membres du Congrès pour attirer leur attention sur une initiative prévue pour le lendemain matin.
Elle y annonçait que Hoyer, le leader de la Majorité, demanderait un vote unanime le lendemain pour mettre en branle la résolution Raskin. Cette résolution réclamait au Vice Président de convoquer et de mobiliser le Cabinet pour déclencher la procédure du 25ème Amendement et déclarer le Président incapable d’exécuter les charges de sa fonction. Après quoi, le Vice Président exercerait immédiatement ses pouvoirs de Président par intérim.
Elle ajoutait que si sa motion ne remportait pas un consentement unanime, elle serait portée devant la Chambre le jour suivant, mardi 12. Elle donnait au Vice-Président un ultimatum de 24 heures pour répondre.
Il fallait “agir d’urgence” pour protéger la Constitution et la Démocratie”, disait-elle. Le Président représentait “un danger imminent pour toutes deux” en raison de “l’horreur de l’attaque qu’il avait perpétrée contre la démocratie, attaque qui se poursuivait et s’intensifiait”.
Elle remerciait ses collègues démocrates pour leur “patriotisme”, précisant qu’elle “priait Dieu de continuer à bénir l’Amérique”.
Comment ne pas frémir devant un tel monument d’hypocrisie, alors que l’incident du Capitole était une opération sous faux drapeau qu’elle avait elle-même commanditée pour discréditer le Président, de mèche avec McConnell, la police et la maire démocrate de Washington D.C. ? Six ou sept fourgonnettes remplies d’émeutiers professionnels, membres des groupes Antifas et BLM, avaient été escortés par la police jusqu’au Capitole, puis invités à entrer. Voir ici et ici. Auparavant, on les avait vus en ville poser avec des membres de la sécurité et de la police en prenant des selfies.
Rudy Giuliani avait lancé un tweet lapidaire : un des activistes de BLM qui avait envahi le Capitole, venait d’être relâché comme s’il s’agissait d’une simple infraction routière, mais on voulait destiner le Président ?
🔻 DC is treating attack on Capitol like a traffic offense. This suspected BLM activist who invaded Capitol has already been released. And they want to do an impeachment? i
@SidneyPowell1
via Twitter
Ci-dessous, une capture d’écran d’une vidéo de l’homme en question, John Sullivan, relaxé par la police et regagnant son hôtel.
Peu après, le même Sullivan avait été vu arborant la casquette MAGA pour se vanter d’avoir infiltré le mouvement des supporters de Trump.
Le 11 janvier, le National Post rapportait que, selon l’ancien chef de la police du Capitole, les sergents d’armes de Pelosi et de McConnell avaient refusé les mesures de sécurité renforcée qui leur avaient été proposées. Ces révélations portaient le coup de grâce à l’accusation d’“incitation à la violence” portée contre le Président Trump.
L’article de destitution stipulait en effet qu’il avait “délibérément fait à la foule des déclarations qui avaient encouragé et provoqué les comportements délictueux constatés au Capitole.” Or si la violence était connue d’avance, la cause n’en pouvait pas être les exhortations de Trump.
Ces révélations mettaient aussi en cause le rôle de la présidente de la Chambre et du sénateur McConnell dans les événements de la journée, pour leur refus de la sécurisation du bâtiment.
🛑 “Incitement” Timeline Debunked As Ex-Capitol Police Chief Says Pelosi, McConnell’s Sergeants-At-Arms Refused Security Measures
@SidneyPowell1
Le journal en ligne “The Independent Sentinel” a lui aussi relaté que le FBI et la police étaient au courant, en amont des événements du Capitole.
“Il y avait eu des avertissements deux jours à l’avance, qu’un groupe violent prévoyait d’attaquer le Capitole le 6 janvier. Ils sont venus portant des casques, avec des sacs à dos contenant des marteaux et des fusils. Pelosi et McConnell le savaient. Le chef de la police du Capitole leur a demandé par six fois de renforcer le dispositif de sécurité. Ils ont refusé. Qui d’autre savait? Le FBI. Pourquoi n’ont-ils rien fait, au lieu de mettre le Président dans cette situation ?”
Le Général McInerney a confirmé également la thèse de l’attaque, non seulement connue d’avance, mais selon lui organisée par Nancy Pelosi, Charles Schumer, Mitch Mc Connell et la maire de Washington D.C., qui avaient utilisé des agitateurs du groupe ANTIFA pour l’exécution de leur plan.
Et même le New York Times et CNN, medias résolument hostiles à Trump, avaient concédé que l’attaque n’était pas du tout une protestation spontanée, mais suggérait un haut niveau de préparation tactique par, notamment la présence d’armes enregistrées par vidéo surveillance.
La tentative de destitution prenait du coup un tout autre relief, pour apparaitre comme une manoeuvre politique et inconstitutionnelle, menée sur fond de fraude et de mensonge, sans preuves, procès ou respect de la procédure. La Chambre avait voté la destitution pour des paroles du Président censées être protégées par le Premier Amendement sur la liberté d’expression.
🔻 The House impeached Trump for speech that falls well-within the protection of the First Amendment…. The House has abused the Constitution and turned the impeachment process into a total mockery.
@SidneyPowell1
via Twitter
Le vote unanime nécessaire à la mise en oeuvre de la résolution Raskin n’avait pas été obtenu le lundi. Par ailleurs, la réponse de Mike Pence à Nancy Pelosi lui était parvenue le jour suivant, le mardi 12 et, cette fois, elle allait dans le bon sens. Pence lui rappelait sa neutralité observée lors de la procédure de certification du 6 janvier, qu’il entendait préserver aussi dans le cadre de la procédure de destitution :
«La semaine dernière, je n’ai pas cédé à la pression en exerçant mon pouvoir au-delà des limites de mon autorité constitutionnelle et en déterminant par moi-même le résultat de l’élection, et je ne céderai pas maintenant à la tentative de la Chambre des représentants de se livrer à des jeux politiques à un moment si grave.»
Le Vice Président et le Cabinet ne pouvant plus être impliqués, la procédure du 25ème Amendement tombait.
Quatre députés démocrates ont alors introduit une motion de destitution qui devrait être mise aux voix au sein de la Chambre dès le lendemain, mercredi 13, puis au Sénat.
Ce vote de la Chambre a obtenu la majorité requise grâce, notamment, à dix trahisons dans le camp républicain.
Entretemps, le New York Times rapportait les révélations d’officiers du Pentagone selon lesquelles Pelosi leur avait demandé de monter un coup d’Etat contre le Président.
En effet, elle était allée voir le chef d’état-major, le général Milley, pour essayer de le convaincre de retirer les codes nucléaires au Président Trump, au prétexte que son état mental mettait la nation et le monde entier en danger. Elle avait prétendu qu’il était à deux doigts de déclencher une attaque nucléaire et elle voulait que les codes lui soient remis durant l’intérim. Mais elle en avait été pour ses frais.
Le Corps des Marines l’avait déboutée aussi lorsqu’elle avait voulu qu’on lui affecte 5.000 Marines pour protéger l’inauguration de Biden contre “les supporters de Trump et les insurgés”.
“Nous ne travaillons pas pour vous!” lui avait lancé le Général Berger qui ne comprenait pas l’insistance de Pelosi, alors qu’il y avait 15.000 soldats de la Garde Nationale déjà en poste à Washington D.C., ainsi qu’un nombre non divulgué d’agents du FBI et du DHS sur place depuis dimanche soir.
Pelosi lui a dit vouloir des renforts « prêts au combat » parce que « les partisans radicalisés de Trump et les cinglés de la conspiration du QAnon » étaient sur le point de converger vers D.C.
« Je ne dépends que du Président et, si je ne me trompe pas, Donald J. Trump est toujours Président et Commandant en chef. Je respecte la Constitution telle qu’elle a été écrite, pas telle que vous la concevez« , lui avait rétorqué le Général Berger.
Pourquoi tout cet acharnement? La réponse tient en deux mots : la peur.
Pelosi panique depuis que son PC a été emporté pendant l’occupation du Capitole et sa propre fuite vers le bunker. Il devait contenir du matériel compromettant, peut-être relatif à son organisation de l’occupation sous faux-drapeau du Capitole, et bien d’autres choses encore dont le général McInerney a dit avoir pris connaissance mais sans donner de détails.
Mais selon ses déclarations, voir ici, l’armée se tenait derrière le Président et ne consentirait jamais à ce que les codes de lancement d’une attaque nucléaire soient remis à Nancy Pelosi, ou à Joe Bien, l’homme lige de la Chine, que l’on pouvait faire chanter à souhait.
Par ailleurs , le FBI vient de déclasser et de publier des documents révélant les amitiés du père de Nancy Pelosi avec les soviétiques et la pègre de Baltimore, dont il était le maire. Son fils (le frère de Nancy) avait été arrêté pour une affaire de viol en réunion et “d’actes pervers” commis avec treize camarades d’une vingtaine d’années comme lui, contre deux fillettes de 11 et 13 ans.
Ce rapport avait été préparé pour le Président John F. Kennedy, qui avait demandé au FBI de se renseigner notamment sur les liens de Thomas D’Alessandro Jr avec la mafia.
Nancy sentirait-elle que son tour approche ? L’homme qui avait farfouillé dans son PC le jour de l’occupation du Capitole, a été retrouvé “suicidé”. Que contenait son ordinateur de si incriminant pour que Trump, lui aussi, doive être tué politiquement, à une semaine de la fin présumée de son mandat?
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