Tout d’abord, corrigeons-nous afin d’éviter de donner de mauvais défauts à nos enfants : langage vulgaire, paroles légères, critiques du prochain, mauvaises tenues, impiétés, irrespects… Il est toujours désagréable d’entendre dans la bouche innocente d’un petit enfant un gros mot que maman a lâché (une fois ou plusieurs) sans y prendre garde. Mieux vaut ne pas en dire du tout que de les réserver pour les adultes, car il est rare de jouer à cet exercice sans se tromper de public. Méfions-nous de notre esprit critique, car les enfants prendront rapidement l’habitude d’en faire autant, et même contre nous. Les enfants nous aident par leur présence à mieux nous tenir, à davantage nous taire, à avancer dans la vertu et le chemin de ciel : bénis soient-ils ! Leur petite conscience boit tout ce que nous disons, aussi nos conversations et notre exemple peuvent embellir ou avilir leurs âmes…quelle lourde responsabilité avons-nous ! L’enfant a naturellement un esprit logique et si nos remontrances sont en décalage avec notre conduite, la légitimité de nos remarques en prendra un coup, et nous nous décrédibiliserons petit à petit : dire aux enfants de bien se tenir à table tandis que tous les adultes autour de lui mangent la bouche ouverte n’a pas beaucoup de portée positive.
Insistons aussi sur l’importance de l’exemple qu’eux-mêmes ont sur leur prochain : sur leurs frères et sœurs plus jeunes, sur leurs camarades, sur leur entourage non chrétien. Apprenons-leur à faire briller leur foi autour d’eux, grâce à leur conduite. Plus que les paroles, ce sont les actes vertueux qui touchent nos voisins, collègues et familles. Nous avons un rôle de flambeau du Christ et les enfants doivent le tenir. Rappelons-nous que les personnes que nous considérons comme vertueuses, sont celles qui loin de donner des leçons à tout bout de champ, sont par leur conduite quasi irréprochable.
Mais pour ceci, il nous faut changer de cœur, et agir ensuite, puisque l’agir suit toujours ce que nous sommes, sinon notre conduite sonnera faux, et les enfants le percevront rapidement. Par exemple, si nous avons tendance à nous laisser aller à des remarques mesquines sur notre prochain, et que nous les reprenons lors de leurs jugements téméraires, nous n’aurons aucune réelle influence sur leur comportement. Les chiens ne font pas des chats, et si nous voulons avoir de bons et saints enfants, à nous de tenter de le devenir.
Quelle blague que de gronder ses enfants pour leur désordre, lorsque nos affaires traînent aussi…nous nous rendons compte parfois en les réprimandant combien nous sommes responsables d’une bonne partie de leurs défauts. Alors plutôt que de trouver cela humiliant, nous devrions en sourire et nous promettre d’être plus ordonnée !
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