Dire que l’on vit dans un environnement médiatique « pornographié » est une banalité : affiches, films, émissions télévisés, sites internet, œuvres de l’art comptant-pour-rien exposées partout, etc.
https://dev.medias-presse.info/du-lart-ou-du-cochon/81555/
Il n’est donc pas étonnant de comprendre qu’une certaine vision « pornographiée » de la société est imposée petit à petit, imprimée notamment dans l’esprit des jeunes générations, surtout en milieu urbain, associée à la nouvelle devise de la trilogie comportementale médiatisée: Vulgarité, Obscénité, Permissivité…
Ce que l’on considérait il n’y a pas encore si longtemps comme « avoir l’esprit mal placé » devient aujourd’hui l’évidence, l’expression nouvelle de la « normalité sociétale » hyper sexualisée…
On aurait pu supposer que la catholicité allait entrer en résistance…
Las, si quelques-uns s’opposent effectivement – et c’est tout à leur honneur – à cette submersion destructrice à terme des valeurs de la société chrétienne millénaire, d’autres surfent sur la vague et contribuent par leur maladresse, voire leur lâcheté à avérer cette vision pornographique sociétale en se pliant à ses critères, et quelque part à accréditer les pires horreurs véhiculées de nos adversaires, telle l’idéologie aujourd’hui banalisée par certains médias: prêtre = pédophile !
C’est ainsi qu’une école catholique australienne d’Adélaïde, le Blackfriars Priory, vient de céder et de faire « voiler » une statue récemment installée de Saint Martin de Porres, saint péruvien de la fin du XVIeme siècle, frère convers dominicain, modèle chrétien de piété, d’humilité et de charité, très engagé auprès des enfants pauvres.
Une grande figure illustrant les vertus théologales, foi, espérance et charité, particulièrement bien adaptée à la pédagogie des valeurs christiques…
La statue montre le religieux tendant un petit pain à un jeune garçon, scène banale illustrant un acte de charité.
Mais la position et la forme de cet objet ont donné lieu à une sulfureuse interprétation (il fallait beaucoup d’imagination pour cela pourtant !) aussitôt répandue sur les réseaux sociaux.
Cette histoire aussi ridicule que lamentable illustre la faiblesse et le désarroi évident d’une catholicité, et d’une chrétienté en général, qui s’assume si peu face aux pressions qu’elle subit qu’elle vole maintenant au secours de ses détracteurs…
L’affaire blasphématoire de la « vache sacrée » installée dans l’église belge de Kuttekoven à Looz (Limbourg) avec l’autorisation de Mgr Patrick Hoogmarten, connu pour être terrifié par les médias, est emblématique de ce climat particulièrement délétère.
Cela doit nous faire comprendre que l’art sacré (chrétien) est désormais menacé et sera systématiquement dénoncé et tourné en ridicule dès qu’une interprétation fallacieuse pourra être suggérée…
Voici deux exemples (soft !) – tirés par les cheveux comme il se doit – qui montrent comment peut être assimilée l’attitude laïciste rien-pensante du dénigrement systématique et blasphématoire qu’il convient aujourd’hui de rechercher et d’adopter :
L’Eglise catholique célèbre le nazisme en représentant dans ses saints la « quenelle de Dieudonné »
Attendons-nous à voir de bons esprits s’interroger sur la future canonisation de Dieudonné !
L’Eglise a toujours apprécié la vulgarité : voyez comment elle laisse magnifier le « doigt d’honneur » !
Toute initiative (forcément citoyenne) notamment en matière de dénonciation, recevra le soutien (actif) de la fédération de la libre pensée…
Claude Timmerman
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