On peut diviser les pays en plusieurs catégories :
– Le noyau dur des résistants, plus de 75 % d’hostilité : la très athée République Tchèque avec 85 %, suivie par la très catholique Slovaquie avec 78 %
– Les bastions de la chrétienté militante, plus de 65 % : l’orthodoxe Bulgarie avec 71 %, et les catholiques Pologne (67 %), Hongrie (66 %) et Autriche (65 %).
– Les résistants potentiels, au-dessus de la moyenne européenne de 58 % : l’Allemagne avec 63 %, l’Estonie avec 62 %, le Danemark avec 61 % et la Belgique avec 61 %.
– Les islamo-sceptiques, entre 55 et 58 % : l’Italie avec 58 %, la Lettone avec 58 %, la France avec 57 % et les Pays-Bas avec 57 %.
– Les relativement méfiantes, entre 44 et 55 % : la Norvège (54 %), la Grèce (52 %), la Lituanie (51 %), le Royaume-Uni (50 %), l’Espagne (50 %), la Suède (50 %), la Roumanie (45 %) et la Finlande (44 %).
– les bisounours, moins de 40 % : le Portugal avec 36 % et la Croatie avec 29 %.
On peut également apprendre que dans chaque tranche d’âge, le non à l’immigration est majoritaire : 57,5 % des jeunes entre 18 et 34 ans ; 61,5 % des actifs entre 35 et 49 ans : 61 % des séniors entre 50 et 59 ans et 59,5 % des retraités de plus de 60 ans…
Les commentaires de Dominique Reynié, publiés par nos confrères de FdeSouche valent leur pesant de yaourt…
« Vous attendiez-vous à un regard aussi négatif sur l’immigration dans tous les pays européens, ou presque?
Dominique Reynié : « Que le jugement sur l’immigration soit négatif ne me surprend pas, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi largement partagé au sein des démocraties européennes. »
N’est-ce pas tout simplement du racisme?
Dominique Reynié : « L’«islamophobie» au sens propre n’est pas un sentiment raciste envers les musulmans en général, ni envers leur religion, mais une peur née du constat que les problèmes de cohabitation, les contentieux interculturels, mais aussi les violences – sans parler des attentats – sont presque toujours associés à une certaine interprétation de l’islam. »
Ce rejet de l’immigration varie-t-il en fonction de la situation économique des pays d’accueil?
Dominique Reynié : « Je ne dirais pas que ça n’a aucun effet, mais c’est vraiment secondaire. Dans des pays bien portants comme les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse, la Norvège et les pays scandinaves en général, et comme on vient de le voir en Allemagne, le rejet d’une immigration sans réciprocité atteint des niveaux très élevés. On entend beaucoup dire en France que la fin du chômage réglera les problèmes de cohabitation. C’est faux. Les pays sans chômage ou à chômage résiduel connaissent les mêmes problèmes, quand ils ne sont pas plus aigus encore, comme aux Pays-Bas et en Autriche. Prenez la Suisse, qui a fait ce fameux référendum pour l’interdiction des minarets: c’est le pays le plus riche du monde! » »
Comme disait le regretté Serge André Yourevitch Verebrussoff de Beketch lors d’ouverture de ses émissions sur Radio Courtoisie : « Amis de la Résistance, bonsoir ! Messieurs les collabos, profitez-en, ça ne va pas durer longtemps… »
Hristo XIEP
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