Dimanche 25 novembre, il n’y a pas que les gilets jaunes qui ont manifesté. C’était aussi la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 2018. Les villes européennes ont toutes eu leur petit cortège criard s’associant à cette initiative.
Qui n’est qu’un absurde gadget féministe qui n’aura aucun impact sur l’augmentation des comportements violents, leurs véritables causes en étant soigneusement occultées, politiquement correct oblige : l’islamisation de la société européenne, une laïcisation outrancière destructrice des fondements chrétiens de la famille et des cités, protectrices de la femme, la déchristianisation générant la perte du respect d’autrui et de la notion de charité, cette volonté post-moderne de détruire la complémentarité entre les sexes et le rôle maternel de la femme dans la société, sont quelques unes des raisons qui peuvent expliquer la recrudescence des violences sur les femmes. Néanmoins, et paradoxalement, c’est surtout la femme moderne elle-même qui est son premier bourreau.
C’est d’ailleurs si vrai, qu’à l’occasion de cette journée internationale, le mouvement italien lgbt dénommé Arcigay a publié une affiche dans laquelle on voit une femme enceinte et ce slogan :
« Personne ne contrôle mon corps. L’autodétermination ne se touche pas. »
Et en-dessous :
« Jackie, enceinte pour les autres (hommes ou femmes). Être mère est un libre choix, mais ne pas l’être l’est aussi. L’expression ‘utérus en location’ est une violence qui se blottit dans le langage. »
En somme, c’est une publicité pour l’avortement et la pratique de la GPA sous couvert de dénoncer les violences sur les femmes et pour cacher l’horreur de la GPA, si bien nommé en italien ‘utérus en location… De belles contradictions !
Car en acceptant l’avortement comme un droit, et aujourd’hui la gestation pour autrui, la femme contemporaine s’inflige à elle-même la pire violence qui soit tout en détruisant sa féminité et sa maternité. Et dans un enchaînement logique, en ne respectant pas l’être humain et son corps en son sein, elle se prive du respect qu’elle doit à son propre corps et à elle-même et que les autres lui doivent. Sans considération envers elle-même et l’enfant qu’elle porte mais qui est un autre être qu’elle, comment pourrait-elle prétendre au respect de la part des autres ? Et quand elle se fait ‘machine à reproduire’, ne risque-t-elle pas d’être traitée comme une ‘machine’ que l’on casse ou met au placard quand on n’en a plus besoin ?
Francesca de Villasmundo
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