Avant d’expliquer pourquoi je n’aime pas le mot « réforme », j’observe que l’Etat ne manque pas d’inventivité pour traire le malheureux contribuable français. La dernière trouvaille est un impôt sur les cabanes de jardin ! Peut-être bientôt un impôt sur les pots de fleurs accrochés aux balcons ?
Une première réflexion concerne le détournement de la fonction de l’Etat français, qui n’est plus la cristallisation organique de la Nation française mais un instrument de domination au service du bankstérisme organisé. L’Etat français n’est plus au service des Français, mais le percepteur non-officiel de l’impôt et de la rente dues aux banques. Il est devenu l’instrument officieux de l’esclavage bancaire mondialiste, qui transforme les Français en vaches à lait.
Certains se plaignent que la France ou les Français ne seraient pas « réformables ». J’y vois personnellement un salutaire instinct de survie. Toutes les « réformes », depuis 30 à 40 ans, qui étaient censées améliorer le fonctionnement du pays et accessoirement faire des économies, sont des échecs manifestes. La création des régions, étagère de plus au dessus des départements, est sans doute l’apothéose de la gabegie et de l’inutile.
En outre, je note que, quand on veut tuer une vache à lait, trop vieille pour donner beaucoup, on la « réforme ». Elle devient alors une vache de réforme. Au lieu d’être une vache à lait, on la reclasse en vache à viande pour en faire du steak hâché. Voilà pourquoi je n’aime pas ce mot « réforme ». Il n’augure rien de bon.
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