L’information circule depuis quelques jours, confirmée par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian: parmi les djihadistes de l’Etat Islamique se trouve une dizaine d’« anciens » militaires français.
Et ce sont soit d’ex-légionnaires, soit d’ex-membres de la DGSE !
S’agit-il d’ex-soldats convertis au djihadisme ou de soldats en mission ?
En février 2012, 19 militaires français avaient été arrêtés en Syrie alors qu’ils encadraient les jihadistes de l’« Armée syrienne libre » Ils avaient été relâchés en deux fois dans le cadre d’un accord politique conclu avec le président Sarkozy lors de la libération de Baba Amr où la France avait installé un Émirat islamique. L’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées françaises, était venu en personne accueillir ceux qu’il présentait comme d’« anciens » légionnaires. Des « anciens » qui disposaient curieusement d’un matériel de communication Otan lors de leur arrestation.
En janvier 2014, la France et la Turquie avaient armé al-Qaïda pour attaquer l’Émirat islamique en Irak et au Levant (EIIL), comme l’atteste un document présenté par l’ambassadeur de Syrie à l’Onu dont l’ambassadeur de France Gérard Araud n’a pas contesté l’authenticité. L’objectif était de parasiter la manœuvre américaine visant à créer un Kurdistan indépendant en Irak et au Nord de la Syrie. Mais à la suite d’un accord avec les États-Unis, en mai 2014, la France cessait les hostilités contre l’EIIL et envoyait un encadrement militaire. En juin 2014, l’EIIL devint l’Émirat islamique (Daesh), proclama le califat et nettoya ethniquement une partie de l’Irak. Durant les bombardements de la Coalition anti-Daesh, Paris et Washington veillaient à repousser les islamistes sur la ligne qui leur avait été attribuée (plan Wright), sans leur infliger de perte substantielle. Quoi qu’il en soit, en novembre 2014, les États-Unis profitaient de cette opération pour éliminer David Drugeon, que la presse états-unienne présentait avec insistance comme un officier de la DGSE incorporé au sein d’al-Qaida.
Les derniers anciens militaires français tués lors de combats contre l’armée de la République arabe syrienne l’ont été en avril 2014, alors qu’ils attaquaient le village chrétien de Sadniyé à la tête d’éléments d’al-Qaïda. Une dizaine de corps avaient été retrouvés portant chacun un drapeau français tatoué à l’épaule.
source : wikistrike.com
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