Tensions dans un centre d’accueil pour clandestins : les migrants à Tradate, province de Varese, dans le nord de la Lombardie, ont chassé les volontaires de la structure, empêché la croix-rouge de rentrer et bloqué la circulation, la semaine dernière. Le chaos dans et en-dehors du centre.
Encore des protestations, encore des dégradations. Seulement après une longue et laborieuse médiation avec les carabiniers qui leur ont promis une rencontre avec le préfet de Varese, le ton est baissé d’un cran et ils ont consenti à rentrer dans le centre.
La raison de leur comportement violent : le délais trop long dans l’obtention du statut de réfugié. Pour eux cela est devenu un droit inaliénable auquel les autorités des pays européens, où ils vivent aux frais du contribuable, doivent répondre au plus vite. Et de façon positive !
Commentaire lucide du chef de groupe au Sénat du parti La Lega Nord, Gianmarco Centinaio,:
« Désormais ils [les migrants] dictent la loi toujours et partout. Et sur la base du fait qu’on ne peut rien leur faire parce qu’autrement nous sommes racistes, malheureusement on ne fait rien. »
Pourtant estime-t-il, sans peur de déroger à cette idéologie mortifère, cette haine de l’Européen au profit de l’autre, qui paralyse les humanitaristes bobos : « Du moment qu’ils usent de formes de violences comme celle-là, je les renverrais chez eux. »
Solution en ne peut plus sensée.
Francesca de Villasmundo
http://milano.repubblica.it/cronaca/2016/04/26/news/profughi_immigrazione-138486746/
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