Plusieurs faits se télescopent au pays des caribous, qui, lorsqu’on les mets en perspectives, donne une idée de l’état de décadence de ce pays.
Tout d’abord, le vote en Ontario de la « Loi 89 » qui élargit les pouvoirs des services sociaux en vue de placer des enfants dont les parents contreviendraient à l’idéologie dominante. Adoptée à une large majorité – 63 contre 23 – la loi prévoit que les enfants puissent être arrachés à leurs foyers si leurs parents s’opposent aux droits LGBTQI et à l’idéologie du genre. Premiers visés : les chrétiens.
La loi permet également d’empêcher les couples opposés à ces droits et à cette idéologie d’adopter ou d’être reconnus comme familles d’accueil. L’intitulé de la loi, dans la plus pure tradition d’inversion de la Pravda et du « Newspeak » orwellien, annonce le contraire de ce qui sera fait : « Soutien aux enfants, aux jeunes et aux familles ». Le texte ajoute les facteurs d’« identité de genre » et de l’« expression de genre » à tous ceux qui doivent être pris en considération pour déterminer « l’intérêt supérieur de l’enfant » en fonction duquel celui-ci pourra être séparé de ses parents et placé auprès d’adultes ayant obtenu l’agrément des pouvoirs publics. On est très exactement dans la situation décrite par l’écrivain américain de science-fiction Harold Armstead Covington, aussi weirdo et aussi talentueux que Philip Kindred Dick, mais situé à l’autre extrémité de l’échiquier politique.
Au même moment, on apprend que Karla Homolka était revenue au Canada où elle travaillait comme bénévole… auprès d’enfants. Karla Homolka n’est pas n’importe qui. Avec son mari Paul Bernardo, elle a enlevé, violé et tué trois jeunes filles dont sa propre petite sœur. On les avait surnommé « Barbie & Ken » car ils étaient bien faits de leur personne. Libérée au bout de 12 ans, elle quitta le Québec clandestinement pour se rendre en Guadeloupe et, sous le nom de Leanne Bordelais, travailler comme… enseignante dans une école. Mariée et mère de trois enfants, elle fut identifiée par une journaliste canadienne en 2012.
En résumé, le Canada est le pays où l’on peut retirer des enfants à des familles catholiques pour les confier à une violeuse d’adolescente. Mais bon, dans le Canada de Trudeau, Homolka est quelqu’un de bien puisque LGBTQI. Il est plus que temps de faire sécession avec cette société et hisser sur quelque coin de terre notre drapeau bleu-blanc-vert.
Hristo XIEP
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