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George Orwell a écrit La ferme des animaux (Animal farm, a fairy story) où il met en scène un cochon savant, nommé Sage l’Ancien. C’est, en réalité, un cochon révolutionnaire socialiste, comblé et irresponsable. Sa compétence en politique socialiste lui vient de ce qu’il avait été proclamé lauréat de sa catégorie dans un concours de Beauté, ce qui naturel pour un élu du Parti Socialiste, acclamé au congrès du PS ! C’est pourquoi « Sage l‘Ancien était si profondément vénéré que chacun était prêt à prendre (pour vrai) ce qu‘il avait à dire« .
« Pour tout le monde, il était Sage l‘Ancien« . Et comme c’était aussi un cochon visionnaire en politique imaginaire, « Sage l’Ancien avait été visité, au cours de la nuit précédente, par un rêve étrange (comme la taxe à 75%) dont il désirait entretenir les autres animaux« , ce dont la plupart « n‘entendaient pas un traître mot« …
« Avec l’âge Sage l‘Ancien avait pris de l’embonpoint, mais il en imposait encore et on lui trouvait un air raisonnable, bienveillant même« … Pourtant, « quand il s‘exprimait (en privé), c‘était en général par (des petites phrases en forme de) boutades cyniques… (comme contre les pauvres et les sans-dents, de Valérie chérie…)
Lui-même avait déjà pris place sur une sorte d‘estrade…
« Sage l‘Ancien se racla la gorge puis commença en ces termes : Je désire vous faire profiter de la sagesse qu’il m‘a été donné d‘acquérir au cours de ma longue existence (politique). Je crois être en mesure de l‘affirmer : j‘ai, sur la nature de la vie en ce monde, autant de lumières que tout autre animal (politique)…
« Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ? Regardons les choses en face : nous avons une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève (où) il nous est tout juste donné de quoi survivre« , après la surfiscalisation confiscatoire de Hollande « le généreux », avec l’ADA, l’argent des autres !
« Et dans l‘instant que nous cessons d‘être utiles, voici qu‘on nous égorge » avec des faibles pensions de retraite toujours réduites. « Sur cette terre (de misère socialiste), il n‘y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des mots comme loisir ou bonheur. Et quand le malheur l‘accable ou la servitude, pas un animal qui soit libre. Telle est la simple vérité. Et doit-il en être ainsi par un décret de la nature ? Notre pays est-il donc si pauvre qu‘il ne puisse procurer à ceux qui l‘habitent une vie digne et décente ? Non, camarades, mille fois non ! Tous (les bobos profiteurs de la république socialiste) vivent dans l‘aisance une vie « honorable« .
« Le hic, c‘est que nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille (pour la population qui travaille). Mais puisque telle est la triste réalité, pourquoi en sommes-nous toujours à végéter dans un état pitoyable ? Parce que tout le produit de notre travail ou presque, est volé par » (l’État-PS).
« Camarades, là se trouve la réponse à nos problèmes. Tout tient en un mot : (le Président normal). Car (le Président normal) est notre seul véritable ennemi.
« Qu‘on le révoque, et voici extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim ! (Le Président normal) est la seule créature qui consomme sans produire.
« Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie.
« Puis il garde pour lui le surplus… Et pourtant pas un parmi nous qui n‘ait que sa peau pour tout bien… Tous les maux de notre vie sont dus (au Président normal), notre tyran. Débarrassons-nous (du Président normal), et nôtre sera le produit de notre travail.
« C’est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir libres. À cette fin, il faut travailler jour et nuit, corps et âme, à renverser l’engeance (du Président normal). C’est là mon message… Ne perdez pas de vue l’objectif, camarades, dans le temps compté qui vous reste à vivre… Faites part de mes convictions à ceux qui viendront après vous, afin que les générations à venir mènent la lutte jusqu’à la victoire finale.
« Et souvenez-vous, camarades : votre résolution ne doit jamais se relâcher. Nul argument ne vous fera prendre des vessies pour des lanternes. Ne prêtez pas l‘oreille à ceux qui (comme le Président normal) ont des intérêts communs, à (vous faire) croire vraiment que de la prospérité de l‘un dépend celle des autres. Ce ne sont que des mensonges. (Le Président normal) ne connaît pas d‘autres intérêts que les siens. »
« À ce moment-là, ce fut un vacarme terrifiant. Sage l‘Ancien terminait sa péroraison révolutionnaire, quand on vit quatre (terroristes) imposants, surgis à l‘improviste… (Les gardiens) les ayant aperçus, ces (terroristes) ne durent le salut qu‘à une prompte retraite… Alors Sage l‘Ancien leva une patte auguste pour réclamer le silence. Camarades, dit-il, il y a une question à trancher. Devons-nous regarder (ces) créatures sauvages comme des alliées ou comme des ennemies ? Je vous propose d‘en décider. Que les présents se prononcent sur la motion suivante : Les (terroristes) sont-ils nos camarades ? Derechef on vota, et à une écrasante majorité il fut décidé que les (terroristes) seraient regardés en camarades.
« Sage l‘Ancien reprit : J‘ai peu à ajouter. Je m‘en tiendrai à redire que vous avez à montrer en toutes circonstances votre hostilité envers (le Président normal) et ses façons de faire… Ne perdez pas de vue que la lutte elle-même ne doit pas nous changer à la ressemblance de l‘ennemi. Même après l‘avoir vaincu, gardons-nous de ses vices… Toutes les mœurs (du Président normal) sont de mauvaises mœurs…
« Jamais un animal n’en tyrannisera un autre… Nul animal jamais ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux… Pareil (discours) suscita chez les animaux l‘émotion, la fièvre et la frénésie… Tous s‘étaient mis à l‘unisson (du 11 janvier), même les plus bouchés des animaux…
« Le discours de Sage l‘Ancien avait éveillé chez les esprits les plus ouverts des perspectives d‘une nouveauté bouleversante. Les animaux ne savaient pas quand aurait lieu le soulèvement annoncé par le prophète, mais ils voyaient bien leur devoir d‘en jeter les bases. La double tâche d‘instruire et d‘organiser échut normalement aux cochons, qu‘en général on regardait comme l‘espèce la plus intelligente. Et, entre les cochons, (l’un des) plus éminents (était) avare de paroles, (mais) il avait la réputation de savoir ce qu‘il voulait. (Il) était un causeur éblouissant dans les débats… Cet art exerçait son plein effet au cours des discussions.
« On s‘accordait à dire (qu’il) avait la langue bien pendue et (qu’il) pourrait vous faire prendre des vessies pour des lanternes. À partir des enseignements de Sage l‘Ancien, les cochons avaient élaboré un système philosophique sans faille qu‘ils appelaient (le socialisme)…
« Ils tenaient des réunions secrètes afin d‘exposer aux autres les principes (du socialisme)… Mais dès les débuts, ils se heurtèrent à une apathie et à une bêtise des plus crasses… Les cochons eurent encore plus de mal à réfuter les mensonges colportés… À en croire les cochons, il existait un pays mystérieux… où tous les animaux vivaient après la mort.
« D‘après (le socialisme), ce pays mystérieux se trouvait au ciel, un peu au-delà des nuages« . Dans ce pays magique et mystérieux du socialisme, « c’était tous les jours dimanche… Le trèfle y poussait à longueur d‘année, le sucre en morceaux abondait aux haies des champs. Les animaux se prirent à croire à l’existence de ce pays magique et les (autres) cochons eurent beaucoup de mal à les en dissuader…
« Il advint que le soulèvement s‘accomplit plus tôt et plus facilement que personne ne s‘y attendait… Les animaux eux-mêmes n‘avaient plus leur suffisance de nourriture… C‘était plus que n‘en pouvaient souffrir des affamés. D‘un commun accord et sans s‘être concertés, les meurt-la-faim se jetèrent sur leurs bourreaux.
Et voici une situation inextricable… le soulèvement s‘était accompli… À cette pensée, ils exultaient…
« La future République (démocratique et socialiste) serait bientôt proclamée (avec) le renversement définitif de la (domination du Président normal et de sa politique inhumaine)…
« Réunis en séance plénière, une motion fut votée à l‘unanimité : « l‘habitation« serait transformée en musée et les animaux tombèrent d‘accord que jamais aucun d‘eux ne s‘y installerait. Le nom de la Ferme du Manoir fut changé en Ferme des Animaux. C’est ensuite que furent promulgués les Sept Commandements« …
Le texte se terminait par le 7ème Commandement : « Tous les animaux sont égaux« .
Et les animaux « commencèrent aussitôt à apprendre les Sept Commandements par cœur« .
« À certains moments la besogne était très pénible. Mais les cochons étaient malins et ils trouvèrent le moyen de tourner la difficulté… Les cochons, à vrai dire, ne travaillaient pas : ils distribuaient le travail et veillaient à sa bonne exécution. Avec leurs connaissances, il était naturel qu‘ils prennent le commandement.
« Et chaque animal jusqu‘au plus modeste besognait… Les animaux étaient heureux d‘un bonheur qui passait leurs espérances. Tout aliment leur était plus délectable d‘être le fruit de leur effort. Car désormais c‘était là leur propre manger, produit par eux et pour eux, et non plus l‘aumône, accordée à contrecœur, d‘un maître parcimonieux. Une fois délivrés de l‘engeance (du Président normal), des bons à rien, des parasites, chacun d‘eux reçut en partage une ration plus copieuse. Et, quoique encore peu expérimentés, ils eurent des loisirs accrus. Il leur fallut faire face à bien des difficultés… Mais l‘esprit de ressource des cochons les tiraient toujours d‘embarras… Chacun œuvrait suivant ses capacités… Personne ne tirait au flanc, enfin, presque…
« C’est pourquoi, une Commission de rééducation fut instituée pour les camarades réfractaires… Mais, ils ne changèrent pas de conduite, et ils mirent (toujours) à profit toute velléité généreuse à leur égard…
« Dans l‘ensemble, tous les projets connurent l‘échec.
« C‘est ainsi que la tentative d‘apprivoiser (le socialisme) avorta presque tout de suite« .
On comprend que les rêves futiles de la bonne gouvernance socialiste sont des coquilles vides.
La dictature de la gouvernance socialiste interdit, à tous les dirigeants parvenus au pouvoir, de nourrir l’ambition d’élever les classes moyennes et la population qui travaille vers la vérité, le bien, la justice sociale.
Toutes ces valeurs, ils y ont renoncé pour accueillir « toute la misère du monde » et offrir aux migrants venus de l’étranger une vie « plus heureuse » et toujours plus de « bien-être », aux dépens des classes moyennes et de la population qui travaille.
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