Italie – Giuseppe Povia est, depuis les débuts de sa carrière musicale, un chanteur engagé et authentique.
En 2003, il remporte un concours avec Mia sorella [Ma sœur], qui parle de l’anorexie et de la boulimie. Cette chanson lui avait valu les éloges de grands poètes italiens comme Alda Merini, Fernanda Pivano ou Dacia Maraini.
En 2005, il a participé hors compétition au Festival de San Remo avec la chanson I bambini fanno ooh … [Les enfants font ooh …], placée 20 semaines au sommet des hits, vendue à plus de 210.000 exemplaires et qui a été reconnue par Sony comme une des musiques les plus téléchargées sur les téléphones mobiles en Italie (un demi-million de téléchargements). Cette chanson fut reprise par RAI international et par une ONG en faveur des enfants victimes du nettoyage ethnique au Darfour ( Soudan).
En 2006, il remporte la 56ème édition du Festival de San Remo avec Vorrei avere Becco il.
En 2007, il participe à la Journée de la famille à Rome. En 2009, il se classe deuxième à la 59e édition du festival de San Remo avec une chanson politiquement incorrecte: Luca era gay (Luca était gay), au sujet d’un homme cessant d’être homosexuel.
En 2011, il produit un CD dédié aux enfants.
En 2012, il donne une tournée sur un thème patriote : Siamo italiani [Nous sommes italiens].
Et maintenant avec Al Sud, il souligne sans équivoque les dommages que l’unification de l’Italie a fait au sud du pays en éliminant les structures politiques du royaume catholique des Deux-Siciles, ce qui, comme l’indique l’historien Maurizio Di Giovine, » a été le résultat d’une grande intrigue internationale menée par l’Angleterre dont le but ultime était de détruire les royaumes catholiques pour isoler le papauté et finalement détruire la primauté de l’Eglise ». Le royaume de Naples (ou Deux-Siciles) était le principal obstacle.
La chanson de Giuseppe Povia rappelle que Garibaldi était franc-maçon. Les paroles exaltent également la charité pratiquée par le roi François II et son épouse, Maria Sophie de Bavière. François II avait rejeté comme sacrilège contre l’Eglise la proposition de division des États pontificaux que lui fit le comte de Cavour [1810-1861), père politique de l’unité italienne avec Garibaldi et Giuseppe Mazzini [1805-1872] autre grand anti-catholique.
Le souvenir du Royaume Catholique des Deux-Siciles est encore très présent dans le sud de l’Italie. Giuseppe Povia s’est rapproché de cette cause. Comme il l’explique à Lettera Napoletana, publication de la fondation Il Giglio, qui soutient cette cause, il a présenté devant cinq cents personnes à Anagni (Frosinone) son nouvel album Nuovo contrordine mondiale [Nouveau Contre-Ordre mondial].
Giuseppe Povia est conscient que ces engagements ont des conséquences négatives au niveau professionnel, mais accepte le défi avec panache: «Je me suis toujours passionné pour ces questions et quand je me suis aperçu que j’étais sur la bonne voie, j’ai compris que ma carrière ne serait pas couronnée de succès. Un non-sens évident, non ? « .
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