Suite à un audit réclamé par un certain nombre d’administrateurs de la « Fondation pour l’Ecole » (F.P.E), la « Fondation Espérance Banlieues » (F.E.B) se sépare de la Fondation pour l’Ecole.
Divorce ou simple séparation de corps ? pour quels motifs ? et quels furent ceux – du moins officiels – de la création de la F.E.B ?
Motifs de la création
Selon Anne Coffinier, directrice générale de la « Fondation pour l’Ecole », diplômée d’études arabes générales et « young european leader » depuis 2008, la création de la « Fondation Espérance Banlieues » avait pour but de mettre en évidence que tous les enfants de tous les milieux pouvaient recevoir avec profit un enseignement de qualité dans les écoles hors contrat car nos gouvernants successifs prétendaient que les écoles hors contrat ne pouvaient être profitables qu’à des enfants issus de milieux favorisés.
Le second motif de cette création et corollaire du précédent fut que le fait d’apporter cette preuve pourrait permettre de faire évoluer l’ensemble du système éducatif français moribond, partant du postulat que si le système éducatif s’écroulait, nos gouvernants successifs ne savaient pas ce qu’il fallait faire pour dispenser un enseignement de qualité à tous les enfants.
C’était partir d’un postulat faux…
C’était considérer que nos gouvernants successifs étaient des imbéciles – ou tout au moins des incompétents – et faisaient ingénument cette politique éducative délétère pour nos enfants. Or, ils savent depuis fort longtemps ce qu’ils font et avec délectation, à savoir détruire l’institution scolaire pour nos enfants en application du plan révolutionnaire de Langevin-Wallon de 1947 et faire émerger un système scolaire de qualité pour les élèves issus de l’immigration dans le but d’accompagner le « grand remplacement » de population, faire des élèves issus de l’immigration l’élite de la Nation et de nos enfants, les assujettis.
Pour preuve que nos gouvernants – quels qu’ils soient – savent ce qu’ils font, rappelons que la « Fondation Pour l’Ecole » (F.P.E) a été créée en 2008 et la « Fondation Espérance Banlieues » (F.E.B) en 2012.
Or, à cette époque, existait déjà toute une série de dispositifs en faveur des élèves issus de l’immigration émanant essentiellement du ministère de la Ville mais avec le concours d’autres ministères dont celui de l’Education, dans le but de dispenser un enseignement de qualité pour ces « jeunes » et notamment :
. les « équipes de réussite éducative » créées en 2005, destinées à donner les bases solides du savoir et qui en 2007, avaient déjà bénéficié à plus 30 000 élèves des banlieues, dispositif qu’a salué ultérieurement Vincent Peillon, alors ministre de l’éducation qui avait déclaré : « cela prouve qu’avec l’usage de méthodes pédagogiques efficaces, les élèves réussissent » (sic) !
. les « écoles de la 2nde chance » dont la première fut créée en 1997 à Marseille et qui bénéficient à 15000 de ces « jeunes » chaque année,
. les 20000 places d’ « internats d’excellence » créés par JM Blanquer soi-même dès 2008…..qui s’est toujours félicité des résultats obtenus,
. le « programme égalité des chances » qui a débuté dès 2002 à l’ESSEC et étendu à toutes les écoles supérieures de prestige dès 2008, afin de faciliter l’accès à l’enseignement supérieur d’excellence des jeunes issus de l’immigration avec des taux de réussite dépassant de beaucoup la moyenne nationale….
Donc, dès cette époque et a fortiori en 2012, date de création de la F.E.B , il semble que tout un chacun se préoccupant des questions d’éducation devait être au courant de tous ces dispositifs en faveur des élèves issus de l’immigration et il est permis de s’interroger sur le fait de savoir si l’émergence de cette F.E.B se justifiait réellement.
Des résultats inverses de ceux « recherchés »
Par ailleurs, si le but de la création de la F.E.B fut de faire évoluer l’ensemble du système éducatif, nous pouvons malheureusement nous rendre à l’évidence : non seulement ce n’est pas le cas, mais c’est exactement l’inverse.
La loi Gatel votée en 2018 est là pour nous en apporter la preuve : non seulement l’Education Nationale n’a pas du tout l’intention de se calquer sur les écoles hors contrat qui ont évidemment des résultats autrement meilleurs que ceux obtenus au sein de l’Education Nationale, mais elle oblige les écoles hors contrat à se calquer sur les programmes et les méthodes de l’Education Nationale, hors « réseaux d’éducation prioritaire ».
La F.P.E n’a-t-elle pas une position ambiguë ?
La F.P.E critique aujourd’hui la politique éducative menée par la F.E.B prétendant « une fuite en avant » par le fait de l’ouverture de plus en plus d’écoles. Or, la F.P.E l’a cautionnée jusqu’à ce jour puisque comme pour toutes les fondations abritées par la F.P.E, la F.E.B n’a pas de personnalité juridique et la F.P.E ne s’est jamais opposée à cette politique tant qu’un audit ne lui a pas été demandé.
D’ailleurs, Lionel Devic, co-fondateur et président de la FPE déclare même : « l’audit qui a été demandé pour la Fondation Pour L’Ecole nous a incités à mettre en place une organisation plus simple et plus lisible pour la poursuite du développement d’ « Espérance Banlieues » !
Donc, il semblerait que l’objectif de cette séparation soit précisément que la F.E.B prenne encore plus son essor. Il est d’ailleurs à noter que le journal « le Monde » a titré : « la FEB prend son envol » !
Une scission qui fait l’affaire du ministère de l’éducation
Une scission qui fait d’ailleurs l’affaire de Monsieur Blanquer puisque la politique éducative menée par la F.E.B vient en appui de la politique préférentielle du ministre de l’Education en faveur des populations issues de l’immigration dans les Réseaux d’Education Prioritaire – REP – (1200 sur le territoire national scolarisant environ 1 200 000 élèves) où est dispensé un enseignement de qualité avec du personnel spécifiquement formé qui se démarque fondamentalement de l’Ecole–garderie pour nos enfants.
Il faut d’ailleurs rappeler qu’en janvier 2018, JM Blanquer est allé au sommet européen de l’Education, emportant dans ses bagages Eric Mestrallet, président de la F.E.B et il est clair que les écoles de la F.E.B organisées en réseaux (Association des Réseaux Espérance Banlieues – A.R.E.B.) qui bénéficient déjà de l’appui financier des grandes entreprises (dont ne bénéficient pas les écoles hors contrat pour nos enfants) mais aussi des municipalités, vont, soit être absorbées dans les Réseaux d’Education Prioritaire (R.E.P), soit agir en complémentarité et bénéficier des financements pharaoniques afférents à ces établissements.
Notons à cet égard qu’en 2017, lors d’une soirée organisée par le Rotary-Club de Toulouse-Laugaray, une levée de fonds a été faite pour l’école hors contrat de Toulouse. La F.E.B présentait un projet prévisionnel de 210 000 euros pour 25 élèves et deux enseignants (8400 euros par élève) ; il serait actuellement de 180000 euros pour 5 élèves ( soit 36000 euros par élève) ! les principales sources de financement étant des grandes entreprises, banques, P.M.E et commerces.
Personne n’a « bronché » pour recevoir ces financements !
De plus, cette scission va permettre au ministre de l’éducation de mettre en œuvre la loi Gatel pour nos enfants. Tant que la F.E.B faisait partie de la la F.P.E, il lui était difficile de mettre en œuvre cette loi puisque les écoles de la F.E.B nourrissent sa politique d’excellence en faveur des populations issues de l’immigration.
Désormais, il va pouvoir mettre en œuvre la loi Gatel qui assujettit les écoles hors contrat aux programmes et méthodes de l’éducation nationale et achever ainsi sa politique destructrice de l’oeuvre scolaire bâtie par la F.P.E et autres institutions aux objectifs convergents pour faire toute la place à la politique d’éducation dite « prioritaire ».
Simple séparation ou divorce ?
Cette scission ne serait-elle pas une simple séparation destinée à calmer les esprits de ceux qui, au sein de la F.P.E, contestent cette politique dans la mesure où le personnel enseignant dans les écoles de la F.E.B fait défaut dans les établissements hors contrat destinés à nos enfants ? C’est à craindre lorsque l’on considère la déclaration de Lionel Devic de « mise en place d’une organisation plus simple et plus lisible pour la poursuite du développement de la FEB » et dans ces conditions, il ne semble pas que cela règle le problème de pénurie de recrutement d’enseignants qui font cruellement défaut dans les écoles hors contrat de nos enfants.
Par correction, les enseignants formés par la F.P.E devraient ipso facto « quitter le navire » de la F.E.B !
Mais…il est à craindre que l’appât du gain des personnels de ces établissements gavés des financements les plus divers dont sont privées les écoles destinées à nos enfants fera renier toute morale et ils continueront à apporter leur caution à cette politique éducative aussi immorale que destructrice de l’avenir de nos enfants et de celui de la France.
Conclusion
En effet, la poursuite de la politique menée par la F.E.B constitue une trahison, dans la mesure où le motif de départ évoqué de « faire évoluer l’ensemble du système éducatif » a échoué.
De surcroît, cette F.E.B venant renforcer la politique d’éducation dite prioritaire au bénéfice des élèves issus de l’immigration, déjà très conséquente à tous les niveaux – de la maternelle à l’enseignement supérieur de prestige – se fait au détriment de nos enfants et nous coûte des milliards chaque année.
Il faut admettre une fois pour toutes que l’objectif de nos gouvernants ou de ceux qui les manipulent, est de détruire l’identité française de tradition catholique en la remplaçant par une population musulmane et de former les futures élites de la république islamique de France.
Il faut être conscient que la F.E.B sert cette politique sans vergogne. C’est tellement vrai qu’un cadre de la F.E.B a déclaré : « la France musulmane sera toujours la France » !!!
Cf. ouvrages : « C’est l’identité française qu’on assassine » Editions des Trianons 2015 – 15E
« Ecole la haute trahison » – Editions Apopsix 2017 – 18E
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