Eric Zemmour était à Bordeaux ce mardi, invité à donner une conférence à la demande de l’association Amitiés Françaises. La lecture de la presse locale était significative, annonçant avant tout avec complaisance la contre-manifestation organisée par l’extrême gauche. Si les journalistes avaient voulu tenter de dissuader le public de venir écouter Zemmour, ils ne s’y seraient pas pris autrement. « Zemmour accueilli par un Pavé brûlant ce soir à Bordeaux« , titrait l’édition bordelaise de Rue89. Mais la tactique des journalistes anti-Zemmour fut un complet échec. C’est une salle comble qui attendait Eric Zemmour et des centaines de personnes qui n’ont pas pu trouver place pour écouter le polémiste politiquement incorrect. Quant à la contre-manifestation, elle apparaissait minable en comparaison de la foule venue écouter avec sympathie les propos d’Eric Zemmour. Dès lors, ce matin, dans la presse locale c’est silence radio.
Voici donc le compte-rendu rédigé par le site infos-bordeaux.fr qui fait figure d’heureuse exception :
Le succès d’Eric Zemmour ne faiblit pas. Tandis que quelques dizaines de contre-manifestants (dont l’ancien candidat à la présidentielle, Philippe Poutou) vociféraient pour l’empêcher de parler – au nom de la liberté d’expression – près de 1.000 personnes faisaient la queue devant l’athénée municipale pour l’écouter.
La moitié d’entre elles n’a pas pu rentrer, faute de places suffisantes. Très embêté, l’auteur du Suicide Français, vendu à ce jour à 500.000 exemplaires, leur a délivré un message de remerciement avant d’entrer dans la salle.
Le festival de bons mots, de références historiques et de citations politiques a pu commencer. Les oreilles, désormais mal entendantes des vieux soixante-huitards, ont dû néanmoins siffler. Aussi à l’aise face à une salle bondée que devant une feuille blanche, le célèbre chroniqueur a exposé, pendant plus d’une heure, les causes précises du déclin français. Déconstruction de la société, montée de l’islam, pression démographique de l’Afrique, perte de la souveraineté, tous ses thèmes de prédilections ont été abordés sans langue de bois.
Après le jeu des questions de la salle, la séance de dédicaces a duré environ une heure. Les politiques de la vie bordelaise brillaient par leur absence. Dommage pour eux. Ils auraient beaucoup appris.
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