Bernard Cazeneuve a bien l’intention de répartir des immigrés clandestins dans les 36 000 communes de France, afin notamment de faire baisser la pression à Calais. Mais cet accueil imposé n’est pas du goût de tous.
A Arry, petit village de 540 habitants au sud de Metz (Moselle), la préfecture en lien avec une association avait imposé d’accueillir une cinquantaine d’immigrés en provenance de Calais. une réunion municipale houleuse a eu lieu à ce sujet.
A Pexonne (Meurthe-et-Moselle), village de 480 habitants, la population et la municipalité se mobilisent contre l’arrivée d’une cinquantaine d’immigrés imposés par la sous-préfecture de Lunéville. Le maire de ce village a fait savoir son opposition au préfet de Meurthe-et-Moselle, affirmant que sa commune souffre économiquement et socialement et menaçant de présenter la démission de son conseil municipal et de ses élus.
Le maire du bourg d’Etival (Vosges) est lui aussi très en colère contre la décision du préfet du département de lui envoyer une cinquantaine de migrants mardi prochain afin de les héberger dans un centre de vacances. Lors d’une réunion publique, le maire d’Etival a souligné qu’il s’agit de «migrants économiques» et «uniquement des hommes jeunes et célibataires». Le conseil municipal a rejeté par une motion la décision du préfet de faire venir des migrants dans le village. Mais le préfet n’en a cure.
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