S’il y a bien une chose qui rend les hommes égaux, c’est qu’ils meurent tous un jour. C’est le sort de 500.000 personnes chaque année en France. Lorsque le jour où Atropos coupe le fil arrive, mieux vaut avoir pris ses dispositions. C’est pourquoi souscrire une assurance obsèques est plus qu’une bonne idée : elle permet de soutenir financièrement ses proches et de régler soi-même ses osbèques telles qu’on le désir. De plus la loi du 10 décembre 2004 autorise de contracter un contrat d’assurance-obsèques, renforcée par la loi du 26 juillet 2013 qui précise que le capital cotisé dans le cadre d’une assurance obsèques doit servir exclusivement au paiement de ces dernières. Le contrat donne à l’opérateur funéraire la mission de suivre les recommandations définies dans par ce dernier c’est à dire organiser les obsèques selon les souhaits du souscripteur et de lui seul quand l’option des prestations personnalisées a été retenue.
Ce site internet fait ici le point sur cet épineux dossier, précisant notamment que 11 facteurs sont à étudier de près. Le délais de carence, par exemple, qui est aboli en cas de mort accidentelle mais qui doit être étudié : le défunt pour voir sa souscription non prise en compte dans un délai allant jusqu’à deux ans… Le détail des options doit aussi être vérifié, notamment en ce qui concerne l’organisation des obsèques ou le fait que toutes les prestations soient bien couvertes par le montant du contrat. Avec un tel contrat il n’y a pas de désaccord possible pour l’organisation de funérailles.
De même, le souscripteur doit prendre en considération divers facteurs, par exemple le type de cotisation des versements… unique ? Temporaire ? En viager ? Il doit aussi tenir compte des pièges classiques. Le coup des clauses en petit caractères a été la base de dizaines de sketchs comiques (le comique québecois François Pérusse en a fait au moins 4 à lui seul), mais quand cela vous arrive en vrai, c’est certes moins caricatural mais surtout nettement moins drôle… Première chose : vérifier les frais de gestions et surtout les clauses d’exclusion, pour ne pas avoir de mauvaises surprises le jour J. Seconde chose : vérifier si votre contrat comprend une clause de rachat ou s’il y a possibilité de pourvoir changer le bénéficiaire, le montant du capital ou des primes et les garanties obsèques. Mais la chose essentielle, c’est de bien lire les conditions générales du contrat, et notamment éclaircir tout point potentiellement litigieux avec l’assureur et bien entendu les conditions de résiliations de ce contrat.
Le site Lassurance-obseques.fr permet de comparer les tarifs de nombreuses compagnies d’assurances, permettant de choisir celle qui vous convient le mieux. Elle met à, la disposition un guide obsèques très complet, détaillant le pourquoi d’une convention obsèques (les raisons de sa nécessité, l’âge idoine pour y souscrire, comment la financer, la législation en vigueur…), les différents types de contrat avec divers types de devis et formules, que ce soit en versement de capital (un enterrement coûte en moyenne 3500 euros) et/ou avec des prestations personnalisées. Il est aussi important de savoir que l’inflation en matière de frais d’obsèques est de 9 % par an alors que les bénéfices des contrats ne sont que de 3 à 5 % l’an. Pour une personne de moins de 74 ans, en tablant sur un capital de 4.000 euros, les souscriptions mensuels sont de 41 euros par mois pendant 10 ans.
Il est opportun de rappeler qu’en cas de désaccords sur les funérailles, le litige est tranché par l’Etat. Un juge rend un verdict dans les 24 heures, y compris si le décès à lieu à l’étranger. Toute la procédure est expliquée sur ce site gouvernemental.
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