On vous le dit : quand le pape François vogue sur les airs, à 8000 m d’altitude, la pression « médiatique » lui fait perdre totalement ses esprits ! Il vaut mieux ne pas l’écouter tellement il s’éloigne de la saine doctrine catholique pour se noyer dans les eaux putrides d’une morale aux rabais et d’un anthropocentrisme désespéré, fruits d’un monde nihiliste en voie de décomposition.
Dans la Genèse il est écrit : « Faisons l’homme à notre image. » Paroles divines que le monde ne veut plus entendre, paroles que le monde en révolte contre Dieu veut oublier et transgresser. Pour son plus grand malheur. Et le nôtre.
Notre société post-moderne, apostate, soumise à des idéologues pervers, démiurges d’un Homme transformé, augmenté, défiant toutes les lois de la nature, s’affranchissant de la loi divine, pour défier Dieu son créateur, devenir dieu à la place de Dieu, notre société donne naissance à des monstres de déséquilibre, pauvres victimes de la mode gender et du transhumanisme. Qui pourrait le nier !
Adhérents à la théorie de l’évolution de l’être humain, ces apprentis-sorciers qui se penche sur l’avenir de l’humanité, se croient capables de transformer l’Homme, « en partant du principe que la nature humaine, jusqu’ici considérée comme intangible, n’existe pas. La nature humaine n’est pas un dogme intouchable. L’espèce humaine est plastique et fondamentalement améliorable. » Ils revendiquent l’idée que chaque homme est libre de choisir une version nouvelle de lui-même ! Il s’agit bien là d’une Révolution humaine sans précédent aux conséquences éthiques incalculables.
Et qui ne plaindrait pas ces pauvres ères à qui on fait miroiter une vie de bonheur et de mille délices s’ils créent eux-même leur propre nature, leur propre sexe, leurs propres émotions ! Alors que ce n’est que l’expression la plus violente et la plus scientifique de l’orgueil démesuré de l’homme en révolte contre son Créateur : ce transhumanisme, c’est de la démesure sans frein et sans fin ! Qui crée un enfer sur la terre. Et jette les âmes en enfer !
Il est certain que les homosexuels et les personnes déséquilibrées qui changent de sexe selon leur bon vouloir et leur passions ou souffrances personnelles ont besoin d’aide et d’accompagnement. L’Église, en tant que mère aimante, se doit de se pencher sur leur cas et de trouver la réponse théologique et éthique à ces déviances sexuelles et identitaires. La première marque d’amour sera cependant de leur rappeler, quand bien même ces personnes sont des victimes de l’idéologie permissive actuelle, la loi divine et la réalité objective du péché commis pour les aider à résister à leurs tentations et à les faire revenir à un état de grâce par la chasteté.
Ce que le pape François se garde bien de faire. Au contraire, si on écoute ses propos d’hier, dimanche 2 octobre 2016, dans l’avion qui le ramenait à Rome, l’accompagnement que l’on doit aux transgenres, c’est d’accepter ni plus ni moins leur changement de sexe comme une réalité intangible et sociale. Oh, il s’est levé contre l’enseignement du gender dans les écoles ! Pour dans la pratique, en ratifier les effets pervers sur l’humanité, se résigner à homologuer les changements d’identité des uns et des autres, selon une soi-disant vertu chrétienne d’accompagnement qui n’est qu’un fumeux accommodement avec le monde dépravé.
« C’est une chose qu’une personne ait ces tendances ou cette option, ou aussi qu’elle change de sexe. Une autre est l’enseignement sur cette ligne dans les écoles, pour changer les mentalités »
a-t-il expliqué pour ensuite donner un exemple selon lui d’accompagnement pastoral. Pastorale révolutionnaire, pseudo-humaniste, déconnectée des lois naturelle et divine. Pastorale que l’on peut concevoir comme un véritable encouragement aux transformations sexuelles, c’est-à-dire à la théorie du genre. La liberté sexuelle dans toute sa lumineuse expression démoniaque.
« L’an dernier, j’ai reçu une lettre d’un Espagnol qui me racontait son histoire d’enfant et de jeune homme. Avant il était une fille, une jeune fille qui a beaucoup souffert. Il se sentait garçon mais il était physiquement une fille. »
Notons que dès les premiers mots le pape considère cette personne un homme, « un Espagnol » dit-il, alors que Dieu l’a créé femme. Transgression bénie donc par le pontife argentin qui continue sur la même lancée.
« Il a subi une intervention. Il est allé chez l’évêque et l’évêque l’a tellement accompagné. Un évêque courageux celui-là, qui « perdait » son temps à accompagner cet homme. Ensuite, raconte toujours le pape, il s’est marié (sic!), il a changé cette identité civile et il – qui était elle mais est il – m’a écrit que cela aurait été une consolation de venir me voir. Je les ai reçus. Il m’a raconté que dans le quartier où il habitait il y avait un vieux prêtre et un jeune. Quand le jeune prêtre le voyait, il lui criait du marchepied : « Tu iras en enfer ! » Le vieux, en revanche, lui disait « Depuis combien de temps tu ne te confesses pas. Viens, viens… » La vie est la vie et les choses il faut les prendre comme elles viennent. Le péché est le péché. Les tendances ou les déséquilibres hormonaux créent beaucoup de problèmes et il faut être attentif. Chaque cas l’accueillir, l’accompagner, l’étudier, discerner et l’intégrer. C’est ce que ferait Jésus aujourd’hui. »
Alors Jésus, qui est Dieu, se contredirait lui-même ! Ce qui est impossible.
Non, c’est l’attitude de François qui est contraire à ce que l’Église catholique et les papes, à travers l’histoire, ont toujours affirmé et enseigné sur l’homosexualité et les autres déviances sexuelles contre-nature qui sont condamnés fermement par la doctrine catholique. En ne condamnant pas le comportement transgenre de cette femme devenu soi-disant un homme entraînant dans son délire de « genre » une autre femme, en parlant de leur « mariage » alors que ce sont deux femmes, créées femmes par Dieu, qui vivent abominablement en couple, François nie la loi naturelle voulue par Dieu, saborde la création divine et scandalise les âmes.
Il apporte sa caution morale à cette théorie du genre qu’il fustige par ailleurs puisqu’il entérine comme une fatalité psychologique, biologique et une réalité sociale ces changements de sexes et d’identité. Il apporte ainsi son soutien à ce courant diabolique qu’est le transhumanisme, ultime révolte de l’homme face a son Créateur, de l’homme qui veut se faire Dieu, de l’homme qui ne respecte plus la loi naturelle « participation de la loi éternelle dans la créature raisonnable » enseigne Saint Thomas d’Aquin.
Et les aime-t-il vraiment ces pauvres transgenres, scandales pour les petits enfants, dont lui-même admet qu’ils peuvent être victimes de déséquilibres hormonaux qu’il faudrait avant tout alors soignés ? Les aime-t-il de ce feu de la charité qui devrait le pousser à leur rappeler que leur péché d’homosexualité ou de changement de sexe, « offensant la nature, constitue une grave injure contre Dieu, son ordonnateur » et « cause l’exclusion du Royaume du Christ et la mort éternelle de l’enfer » selon la doctrine sainte du docteur angélique ? C’est vers l’enfer que François les accompagne et non au Ciel !
Que retentisse cette sentence aux oreilles de François : « Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. » (Matthieu 18, 6)
Francesca de Villasmundo
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