Les locaux parisiens de Google ont abrité hier une réunion contre la « radicalisation ». Google était associé à Facebook et Twitter pour l’organisation de cette journée à laquelle étaient invités des représentants gouvernementaux, des responsables de différents partis politiques, des délégués d’associations, des professionnels du numérique ainsi que des journalistes de différentes rédactions.
L’objectif officiel est d’éliminer les contenus racistes, antisémites ou xénophobes sur Internet et de bloquer l’accès à certains contenus. Cela fait longtemps que certains en rêvent. La « lutte contre le terrorisme » est un fourre-tout qui facilite la mise en place de différentes pratiques liberticides.
Mais les participants à cette réunion sont confrontés à la difficulté de tracer la ligne rouge ou de définir avec précision à partir de quel moment un contenu serait devenu trop « radical » pour être encore autorisé. Et tout cela alors que les mêmes acteurs prétendent par ailleurs défendre la « liberté d’expression ».
L’actualité focalise l’attention sur tout ce qui concerne de près ou de loin le djihadisme. Mais Malik Lounès, représentant de la LICRA, est intervenu pour exiger plus et pointer du doigt parmi ses cibles les « cathos intégristes » :
« Tout se concentre sur le djihadisme ! Je bous depuis tout à l’heure, que fait-on des cathos intégristes, de l’extrême droite ? »
L’après-midi, les responsables de Google, Twitter et Facebook ont continué la réunion en petit comité très sélectionné, dans lequel se trouvait bien évidemment la représentation de la LICRA.
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