Certains ont-ils intérêt à maintenir une psychose permanente de la menace terroriste permettant le maintien de mesures d’exception et le renforcement de dispositifs liberticides sous des prétextes fallacieux ? Poser la question, c’est y répondre.
Ce matin, les médias belges s’emballaient au sujet d’une alerte à la bombe devant le complexe commercial City 2 dans le centre de Bruxelles. A la radio, en boucle, la même question : Bruxelles vient-elle d’échapper à un attentat dans ce centre commercial ?
L’armée, la police, les services de secours et le Service d’Enlèvement et de Destruction d’Engins Explosifs (SEDEE) ont été envoyés sur place. La Rue Neuve, grande artère commerciale était bloquée. La station de métro Rogier était entourée de militaires en armes. Le Premier ministre Charles Michel, qui devait participer à un grand entretien sur Bel-RTL, a annulé sa participation pour se rendre à une cellule de crise en présence du ministre de l’Intérieur, Jan Jambon.
Tout ça pour quoi ? Parce que la police avait été avertie « d’une situation suspecte par l’appel d’un particulier vers 5h30 » du matin. Et les médias mainstream d’insister : un homme a été interpellé au cours de l’opération. Et leurs « sources » ajoutent qu’il portait une ceinture d’explosifs… sans explosifs. Et l’individu se serait trouvé « à proximité » du centre commercial City 2… à une heure si matinale qu’il était encore fermé.
Bref, beaucoup de bruit pour rien. Mais de quoi entretenir la psychose et parler pendant toute la journée de l’arrestation d’un « déséquilibré » en y ajoutant tout le lexique anxiogène.
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