Voici une interview qui vaudra à Aymeric Chauprade bien des persécutions et des poursuites de la pensée unique. Boulvard Voltaire a interrogé le député européen du Front-National sur ce qu’il pense de l’Islam et du danger qu’il représente pour la France et l’Occident en général. Et il n’y va pas avec le dos de la cuillère ! De quoi raviver les tensions et désaccords avec Marine Le Pen qui n’avait pas accepté une vidéo d’analyse sur le même thème où Aymeric Chauprade dénonçait la présence d’un cinquième colonne présente sur notre territoire et pointait le risque d’accueillir une importante population musulmane.
Voici quelques extraits :
Le problème, c’est que cette 5e colonne, ce ne sont pas seulement les 5.000 fiches dites « S » que l’on ne surveille même pas, c’est plus que cela, c’est l’immense armée des sympathisants, de ceux qui se sentent de l’Oumma plus que de France, de ceux qui, à mesure que le rapport de force démographique leur est favorable, sont de plus en plus tentés par le passage à l’acte. J’ose le dire, l’unité d’une nation est incompatible avec une masse de gens qui rêvent mentalement de prendre le dessus sur vous, de mettre à terre votre civilisation, et ces gens-là, j’en suis le premier désolé, mais ils sont déjà des centaines de milliers en France.
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Je pense qu’il faut sortir la question du totalitarisme islamique du cadre judiciaire dans lequel elle est enfermée aujourd’hui. Nous parlons ici d’une guerre avec un ennemi à la fois extérieur et intérieur. Que cet ennemi jouisse de la nationalité française ou pas, qu’il mène sa guerre en Syrie ou qu’il la mène sur le territoire national importe, au fond, assez peu. L’important, c’est qu’il est un ennemi ! Cet ennemi a fait un choix, rien ne l’y obligeait après tout, car la France, généreuse, lui a donné des chances (plus que dans n’importe quel pays musulman) pour devenir un citoyen éclairé et honnête ; mais il n’a pas choisi d’être reconnaissant envers le pays qui l’a nourri, le pays qui lui a donné une nationalité. Alors, il doit assumer les conséquences implacables de son choix. Quand on choisit de faire allégeance à une idéologie qui n’a d’autre but que de détruire notre civilisation, de réduire nos femmes et nos filles en esclavage, alors on choisit de faire réellement la guerre à la France et on en paie les conséquences, lesquelles sont, par définition en temps de guerre, incertaines et illimitées.
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Le gouvernement tunisien, qui vient de fermer 80 mosquées après l’horrible massacre de Sousse (où sont les mesures françaises, en revanche ?), a bien compris le problème. Pourquoi les ferme-t-il ? Parce qu’il y a trouvé des armes ? Non ! Parce qu’il y a trouvé des idées incompatibles avec la Constitution tunisienne. Si nos mosquées sont des lieux de culte où des musulmans se retrouvent pour prier et vivre leur foi, il n’y a, a priori, aucun problème. Si, en revanche, elles sont des maisons de la charia (loi islamique), c’est-à-dire d’une loi supérieure à celle de notre pays, et incompatible avec nos coutumes et valeurs, alors elles doivent être fermées et les associations qui les animent dissoutes.
Les associations et mosquées salafistes ou liées aux Frères musulmans doivent être interdites, leurs imams expulsés du territoire national. Les sympathisants de ces associations doivent être identifiés, déchus de leur nationalité et expulsés du territoire national.
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Enfin, une dernière condition pour le succès de ce volontarisme politique. Il faut que nos compatriotes de foi musulmane qui sont assimilés et respectueux de notre civilisation judéo-chrétienne s’associent à ce combat contre le totalitarisme islamique. S’ils restent piégés par le discours lénifiant de l’islamophobie, alors une catastrophe se produira en France et les Français finiront par ne plus séparer le bon grain de l’ivraie, et le risque de guerre civile deviendra sérieux. Regardez ce que le gouvernement tunisien a dit : « Nous allons faire des choix douloureux… » « Les Tunisiens doivent tous participer à ce combat. »
Il n’y a pas de place pour les « tièdes» dans ce combat contre le totalitarisme islamique. Tous ceux qui se situent dans la foi musulmane portent désormais une lourde responsabilité et doivent faire un choix clair et audible : soit ils sont avec nous, soit ils sont contre nous.
Voilà qui est clair. Un manque peut-être : si l’on doit distinguer les musulmans pacifiques des islamistes sanguinaires et ne surtout pas les assimiler, il est suicidaire de vouloir distinguer l’islam et l’islamisme.
Xavier Celtillos
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