Il arrive, parfois, grâce divine aidant, que les deux grands marchent vers le bien. Donald John Trump, s’il est loin d’être un saint, a su s’entourer de gens religieux à commencer par son vice-président Michael « Mike » Pence. Vladimir Vladimirovitch Poutine, même s’il est moins pratiquant que son premier ministre Dmitri Anatolievitch Medvedev, respecte bien plus les valeurs chrétiennes que ses homologues occidentaux. Oublions un temps Oceania et Eurasia pour saluer de bonnes mesures à venir.
Aux Etats-Unis, le ministère de la santé américain, dans sa proposition de plan stratégique pour 2018-2022, « reconnait que la vie commence à la conception ». Le plan stratégique actuel, rédigé sous l’administration Obama, parle d’accomplir sa mission « à travers des programmes et des initiatives couvrant un large éventail d’activités, servant les américains à toutes les étapes de la vie ».Dans le prochain plan, les termes « dès la conception » ont été ajoutés à la fin de cette phrase. Il rappelle aussi que « l’objectif ultime est d’améliorer les résultats des soins de santé pour toutes les personnes, y compris les enfants à naitre ». De plus, l’expression « mort naturelle » en référence à la fin de vie a été ajoutée dans le nouveau plan, « suggérant que la fin de vie ne devrait pas être accélérée par l’intervention humaine ». Le projet de document est ouvert aux commentaires du public jusqu’au 27 octobre. S’il est approuvé, il remplacera le plan quinquennal précédent de l’administration Obama. Des personnalités « prolife » ont rejoint le ministère de la santé depuis l’élection de Donald Trump : Teresa Manning, secrétaire adjointe aux affaires de la population, supervisant depuis le 3 mai 2017 le financement fédéral des programmes du Planning Familial (le plus drôle est que Teresa Manning est également un personnage de la série Battlestar Galactica, chargée… d’infiltrer de l’intérieur le vaisseau Orion), Charmaine Yoest, ancienne présidente d’Americans United for Life, nommée le 28 avril 2017 secrétaire adjointe aux affaires publiques, et Matthew Bowman, avocat qui a travaillé pour Alliance Defending Freedom, appointé par la Maison Blanche depuis le 11 juillet 2017 pour étudier le dossier du « contrôle des naissances » mis en place par Barack Hussein Obama.
En Russie, Poutine a interdit la propagande pour l’avortement depuis 2013. Il a nommé le 9 septembre 2016 comme médiatrice du Kremlin chargée des droits des enfants, Anna Iourevna Kouznetsova, mère de famille de 6 enfants et épouse d’un Pope, dans un pays où la pratique religieuse orthodoxe est passée de 37 % de la population en 1991 à 71 % en 2016. Alors que l’URSS, pays de la mort, a de ce fait été le premier pays du monde à légaliser l’avortement, la Russie son héritière est confrontée à la menace d’un désert démographique, héritage du stalinisme. Une bonne nouvelle, c’est la chute continuelle des avortements, 930.000 aujourd’hui, la moitié du chiffre de 1995, le septième du chiffre de 1965. A l’époque, l’URSS perdait en 4 ans autant de gens que pendant la Seconde Guerre Mondiale… Ce qui montre l’aspect génétiquement criminel de l’URSS. Il est d’ailleurs symptomatique de voire que les pionnières de l’avortement et du Planning Familial étaient marxistes ou communistes. Dans le journal d’extrême gauche Slate, un article du 9 octobre 2017 prouve l’aspect glaçant des avorteurs, comme le montre les extraits suivants :
« Le mouvement anti-avortement est en plein essor en Russie. Ses militants –souvent des membres dévots de la très influente Église orthodoxe russe– se servent de la crise démographique que connaît aujourd’hui la Russie pour chercher à interdire la procédure (…) En août, «Pour la vie» annonçait avoir collecté un million de signatures en faveur de l’interdiction de l’avortement, dont celle du Patriarche Cyrille, chef de l’Église orthodoxe russe et proche allié de Poutine. Ce qui leur donne le droit de présenter la pétition à la Douma, la chambre basse du parlement. Si elle y obtient une majorité de voix –ce qui semble probable–, elle pourra accéder à la chambre haute et, en dernier lieu, au bureau de Poutine. Voici deux ans, le groupe, qui affirme ne recevoir aucun financement religieux, aura été à l’origine d’un projet de loi visant à exclure l’avortement de la gratuité du système de santé national. La loi est désormais en cours de lecture au parlement. (…). Entre autres conséquences, selon le Ministère de la santé, la mesure pourrait augmenter le nombre de complications après des avortements clandestins effectués par des personnes non qualifiées (…) Si Poutine garde ses distances avec les positions religieuses les plus extrêmes, il encourage globalement ce type d’activisme et d’aucuns estiment qu’il n’est d’ailleurs plus capable de contrôler les forces qu’il aura libérées dans le pays. «Dès que vous lâchez la bride sur ce genre de phénomène, c’est difficile de reprendre les rênes», commente Yulia Gorbunova de Human Rights Watch. Selon la chercheuse, par leur «approbation tacite», les autorités aiguillonnent de tels comportements. Au rassemblement «Pour la vie», beaucoup espèrent que le silence complice du gouvernement se transforme bientôt en reconnaissance officielle. «Nous devons aider notre président à surmonter la crise démographique», déclare Studenikina. «Nous sommes là pour lui.». »
Hristo XIEP
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