Les parlementaires du Guatemala se sont livrés mardi à un âpre débat sur le nouveau projet de loi sur la jeunesse. Ce projet de loi prévoit une garantie d’accès à la contraception pour les jeunes dès 13 ans sans le consentement de leurs parents. L’article 17 veut établir l’obligation pour l’État de fournir ces contraceptifs, y compris la pilule abortive du lendemain. L’éducation sexuelle à l’école fait aussi partie du projet de loi, avec toutes les dérives habituelles.
Le parlement a décidé d’envoyer le projet en commission extraordinaire pour examiner le texte dans les 30 prochains jours.
Bien que la député Eva Nicolle Monte affirme que la loi « ne favorise pas l’avortement ni la promiscuité », le député du Parti Avanzada Nacional, Fernando Linares, considère que la loi « favorise le libertinage ».
La Conférence épiscopale du Guatemala précise que la loi « expose les jeunes à des risques physiques, morales et spirituels graves en encourageant le libertinage sexuel ».
Les évangélistes ont également critiqué ce projet de loi qui « cherche le déclin du pays. »
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